incopiable

Français

(1842) Dérivé de copier, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

incopiable \ɛ̃.kɔ.pjabl\ masculin et féminin identiques

Que l’on ne peut pas copier, en particulier dans le domaine artistique.
- Thuillier s’efforça d’abord de copier la nature trop minutieusement ; devenu plus expérimenté, il comprit que le grand paysagiste doit plutôt interpréter que copier cette nature qui est incopiable, puisque la photographie elle-même nous offre parfois, avec sa rigoureuse reproduction, de forts désagréables résultats. — (Biographie universelle ancienne et moderne, tome XLI, Delagrave, Paris, 1842, page 483)
- Je n’ai jamais répondu à ce que tu me disais un jour, que ton père faisait copier ton portrait ; pourtant cela m’a occupée ; je m’imagine qu’on n’aura pas réussi, parce que le pastel est incopiable à l’huile [...]. — (Souvenirs d’une amie sur la vie de Théodelinde Dubouché, H. Casterman, Tournai, 1882, page 308)
- L’abbé - Vous ne copiez pas ces paysans?...
  Bob - On ne peut pas copier ça ! c’est incopiable!... — (Gyp, Bob au Salon, Calmann-Lévy, Paris, 1888)
(En particulier) Qu’un dispositif ou une réglementation interdit de reproduire.
- Les CD audio vont devenir incopiables.
- Ce cryptage très spécial rend ces données incopiables.
Que l’on ne peut imiter.
- Il rotait un peu mais dans son col alors, un manchon en hauteur, une distance, une cravate incopiable et plusieurs tours de dignité. — (Louis-Ferdinand Céline, Londres, Gallimard, Paris, 2022)