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homœopathie

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : homoeopathie
(1824)[1] De l’allemand Homöopathie[2], néologisme inventé en 1796[2][3] par Samuel Hahnemann, médecin de Leipzig[3], à partir du grec ancien ὅμοιος, hómoios (« similaire, semblable »)[3] et πάθος, páthos (« ce que l'on éprouve »)[4][2] pour désigner ce qui soigne en utilisant des méthodes ou produits causant des symptômes similaires à ceux de la maladie à combattre[5].
Singulier Pluriel
homœopathie homœopathies
\ɔ.me.ɔ.pa.ti\

homœopathie \ɔ.me.ɔ.pa.ti\ féminin

  1. Ancienne orthographe de homéopathie.
    • Le Tout-Puissant, en créant l'homœopathie, ne nous a donné des armes que contre les maladies naturelles. — (Samuel Hahnemann, S. M., Doctrine homœopathique ou Organon de l’Art de guérir (VI éd.). Vigot Frères, Maladies chroniques et allopathie, 1952, p. 99)
    • À l'homœopathie seule il appartient, quand une maladie n'a point été défigurée par l'art funeste des allopathes et que les forces vitales sont encore suffisantes, de rétablir la santé comme par enchantement, sans se vanter de sa rationalité et de son aptitude à détruire les causes. — (Samuel Hahnemann, L'allopathie. Un mot d'avertissement aux malades de toutes les classes, 1831.)
    • Tout souriait au Voyageur et le Voyageur souriait à tout. Similia similibus, il était pour l’homœopathie. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
    • — Cependant, Nil‑Paulovitch, j’espère que vous avez foi dans l’homœopathie, et que vous regardez Hahnemann comme un grand homme. — (Alexandre Dumas, La Princesse Flora, Éditeurs Michel Lévy Frères, 1871, Chapitre II, page 31)


  1. Samuel Hahnemann, Organon de l'art de guérir, Arnold, libraire-éditeur, Dresde, 1824
  2. a b et c Alain ReyDictionnaire historique de la langue française, Dictionnaires Le Robert, Paris, 1992 (6e édition, 2022), p. homéopathie
  3. a b et c DWDS, das Digitale Wörterbuch der Deutschen Sprache, 1961-1977 → consulter cet ouvrage
  4. « homéopathie », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  5. Samuel Hahnemann, Doctrine homœopathique ou Organon de l’Art de guérir (VI éd.), Vigot Frères, 1952, Les trois méthodes thérapeutiques, p. 48 : « Il en résulte également que les médicaments qui ont témoigné le plus manifestement la faculté de provoquer des symptômes semblables (homœopathie) ou des symptômes contraires (énantiopathie) à cette maladie répondent le mieux à la totalité des symptômes de celle-ci. »