glaréolidés

Français

Étymologie

(Vers 1831) Du latin scientifique Glareolidae, dérivé du nom du genre Glareola (les glaréoles) , l'un des quatre genres qui composent la famille des glaréolidés. Dérivé de glareola (« glaréole »), avec le suffixe -idae (« apparentés à la »), littéralement « apparentés à la glaréole ». Le nom générique Glareola, quant à lui, est un diminutif du latin glarea ("gravier"), par référence au milieu de reproduction de prédilection pour certaines espèces de glaréoles.

Nom commun

Le courvite de Jerdon (*Rhinoptilus bitorquatus*), un des **glaréolidés** les plus rares de la planète, est un exemple frappant de "*taxon Lazare*". En effet, on croyait cette espèce éteinte depuis 1900, quand elle fut "redécouverte" en Inde en 1986 contre toute attente.

glaréolidés \ɡla.ʁe.ɔ.li.de\ masculin pluriel

(Ornithologie) Famille d'oiseaux néognathes limicoles terrestres ou semiaquatiques de l'ordre des charadriiformes, composée de 17 espèces réparties en 4 genres appelés glaréoles et courvites, caractérisés par leur prédilection pour les habitats semidésertiques ou arides (quoique certaines espèces affectionnent les berges de plans d'eau douce en milieu forestier) paléotropicaux (et particulièrement en Afrique), par un bec court et légèrement crochu, par leur silhouette et comportement de pluvier ou de géocoucous lorsque posés au sol, et leur vol de sternes lorsqu'ils chassent les insectes, leurs aliments favoris (ailes longues et pointues, queue fourchue, alternance de battements d'ailes rapides, de mouvements zigzaguants suivis de planage, etc.)
- Les glaréolidés, si bien caractérisés par la forme du bec, de la queue, de l'ongle du doigt médian ; parle grand allongement des ailes; par les scutelles qui couvrent les faces antérieure et postérieure des tarses, et par un pouce bien développé, se distinguent encore par un vol rapide et varié, et par la manière dont souvent ils chassent leur proie. — (C.D. Degland, Ornithologie européenne, tome II, Baillière et Fils, Paris, 1867, p.108)

Notes

En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.