gibbe
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Du latin gibbus (« bosse »).
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
gibbe | gibbes |
\ʒib\ |
gibbe \ʒib\ masculin Note : Littré donne ce nom comme féminin, contrairement à son étymon latin, mais les rares occurrences sont au masculin[1].
- (Très rare) (Vieilli) Partie convexe, renflement ou bosse.
- [...] il part sain & entier ; il revient avec un œil de moins, estropié d’un bras, une loupe au front, un gibbe ou bosse au dos, est-il moins le même home[sic] ? — (Dissertation sur l’origine de la langue françoise dans L’Ordène de chevalerie, chez Chaubert et Claude Hérissant, Lausanne et Paris, 1759, page 63)
Chacun d’eux [= des tam-tams], au contraire, dilatait ostensiblement l’enflure de son double gibbe, tronc d’arbre monstrueux patiemment évidé.
— (René Maran, Batouala, Albin Michel, Paris, 1921)
- (Très rare) (Désuet) Mollusque gastéropode terrestre à coquille univalve.
Le Gibbe de Lyonnet. Gibbus lyonneti.
— (Pierre Dénys de Montfort, Conchyliologie systématique, et classification méthodique des coquilles, tome second, F. Schœll, Paris, 1810, page 303)
Comme les maillots, les gibbes ont la bouche perpendiculaire au lieu de l’avoir sur le flanc de la base, ou horizontale ; et ce n’est qu’en raison de leur conformation singulière et gibbeuse que nous les avons séparés.
Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- ↑ Dictionnaire des termes appropriés aux arts et aux sciences, et des termes nouveaux que l’usage a consacrés; pouvant servir de Supplément au dictionnaire de l’Académie, Masson et fils, Paris, 1824, page 259.
- « gibbe », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Nom commun
[modifier le wikicode]gibbe *\Prononciation ?\ féminin
- Variante de gibe.
Références
[modifier le wikicode]- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage