renflement

Français

(Siècle à préciser) Dérivé de renfler, avec le suffixe -ment.

Singulier	Pluriel
renflement	renflements
\ʁɑ̃.flə.mɑ̃\

renflement \ʁɑ̃.flə.mɑ̃\ masculin

État de ce qui est renflé.
- Un jour, en bateau, voulant manier la godille à grand renflement de biceps, il tombait dans la Loire ; une autre fois, qu’il caracolait à la portière du landau, sa bête le serrait si durement contre la roue, qu’on était obligé de le garder et cataplasmer à la chambre plusieurs jours. — (Alphonse Daudet, L’immortel, 1888)
- Plus loin, un renflement de terrain me fit l’effet d’un homme qui, bombant le dos, aurait rampé vers moi ; je chargeai mon fusil… — (Octave Mirbeau, Le Calvaire, 1887)
- On ne voyait rien qu'un renflement des couvertures. La tête elle-même était cachée sous le drap. — (Guy de Maupassant, Boule de suif, Paris, Gallimard, coll. « Folio Classique », 1999, page 269)
(Architecture) Augmentation insensible du diamètre d’une colonne depuis la base jusqu’au tiers de la hauteur du fût.
(Botanique) Endroit où une tige, un rameau, etc., est comme enflé, dilaté.
- La tige de cette plante a plusieurs renflements.

État de ce qui est renflé (1)

Traductions à trier

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (renflement), mais l’article a pu être modifié depuis.