Un narghilé d’argent très pur Coudoie une lampe à pétrole, Et des foutas pendent au mur Près d'une horrible camisole.— (Jules Lemaître, Poésies, Petites orientales, Dans la Kasbah, III ; Alphonse Lemerre éditeur, Paris, s. d. [après 1881], page 181)
Ce mur est sacré ; tous les jours les femmes arabes viennent y suspendre des ex-voto, fragments de haïcks et de foutas, longues tresses de cheveux roux liés par des fils d’argent, pans de beurnouss.— (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin, Folio junior, 1979, p. 150)
(Algérie)(Désuet)Foulard ou étoffe de soie rayée que portaient les femmes juives ou musulmanes.
Je reconnus les oripeaux qu’elle avait sortis de ses caisses de bois blanc : la jebba orange constellée de paillettes rouges et vertes, la fouta de soie artificielle, brillante, multicolore, orange, jaune, vert, rouge, le foulard vert et jaune orné d’une main et d’un poisson.— (Albert Memmi, La Statue de sel, Gallimard, 1966, réédition Folio, 1993, page 180)
J.-H. Probst, « L'influence des langues voisines sur le français en Algérie », section 3 (Philologie et histoire), pp. 28-36, du Compte rendu du Congrès international pour l'extension et la culture de la langue française, Gand, 11-14 septembre 1913, Paris : chez Édouard Champion, Bruxelles : chez M. Weissenbruch & Genève : chez A. Julien, 1914