faire relâche
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Locution verbale
[modifier le wikicode]faire relâche \fɛʁ ʁə.laʃ\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)
- (Marine) Séjourner dans un port ou sur un mouillage, en parlant d’un navire ou d'une flotte.
Au moment où l’Allemagne déclarait la guerre, la moitié des forces navales américaines faisaient relâche à Manille, et ce qu’on appelait la seconde flotte traversait l’Océan Pacifique […].
— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 175 de l’édition de 1921)
- (Théâtre) Suspendre les représentations d’une pièce ou fermer le théâtre pour quelque raison.
L'Opéra fait-il relâche,
— (Pierre Dupont, Chants et chansons, A. Houssiaux, tome 1, 1851, page 2)
Que deviennent les amours ?
- (Par extension) (Populaire) Fermer en raison des congés.
Gontran. — Je dis : mon four-à-bac fait relâche ! autrement dit : mon institution est en congé.
— (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
Moricet. — Ah ! bon ! c’est qu’aussi vous avez un argot : "Mon four-à-bac fait relâche", qu’est-ce que ça veut dire !… De mon temps, nous, nous disions "la guimbarde déboucle"… tout simplement.
Gontran, pirouettant pour gagner l’extrême gauche. — Qu’est-ce que vos voulez ! Ce sont les évolutions de la langue française.
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « faire relâche [Prononciation ?] »
- France (Grenoble) : écouter « faire relâche [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « faire relâche [Prononciation ?] »