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faire la noce

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(XIXe siècle) Composé de faire, la et noce, au sens de fête caractérisée par des excès.

Locution verbale

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faire la noce \fɛʁ la nɔs\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

  1. Faire la fête.
    • — Nous allons faire la noce, — votre femme n’est pas avec vous ? — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
    • On en profitait pour faire la noce, les dimanches ; on se retrouvait à trois ou quatre du pays : Lexandre de Villey-le-Sec, qu’était dans les voltigeurs, et Petit-Jean de Gondreville, qui faisait son temps dans les tringlots. — (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
    • De temps à autre, Debussy ne détestait pas de « faire la noce » avec Mélisande, Paul Robert, le peintre et son « ami comme cochon », P.-J. Toulet. Cette « noce » peu ruineuse consistait à aller au cirque et à boire au retour un demi au Weber. — (Jean Lépine, La vie de Claude Debussy, Éditions Albin Michel, 1930, chapitre 5)
    • Faire une carrière, faire la noce : deux manières d’abdiquer. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, pages 413-414)
    • On se retrouvait à vingt ou vingt-cinq autour de la grande table. Le tour des maisons ne demandait pas moins d’une dizaine de jours. On faisait la noce et l’on chantait… — (Jean-Marie Jeudy, Les mots pour dire la Savoie, La fontaine de Siloé, 2006, page 109)
  2. Mener habituellement une vie de débauche.
    • Ayant travaillé toute la nuit, je vais faire la noce au grand jour, et avec mon neveu, encore !
      Mon oncle raillait, sachant bien que j’étais un jeune homme de bonne conduite, n’ayant aucun goût pour ce qu’on appelait « faire la noce » au temps de sa jeunesse.
      — (Georges Benoît-Guyot, Le conscrit de 1913, Les Presses littéraires de France, 1952, page 131)
    • Dans sa jeunesse, Kravtchenko était arrogant et il aimait la vie facile. Il voulait être le premier partout. Il faisait du scandale dans sa famille. Il vivait au-dessus de ses moyens. Il était élégant [...], il faisait la noce, il courait les filles et se vantait de ses succès [...]. — (Nina Berberova, L'affaire Kravtchenko, traduction d’Irène et André Markowicz, Actes Sud, 1990)

Prononciation

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Références

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