Aller au contenu

exténuation

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : extenuation
(Siècle à préciser) Du latin extenuatio.
Singulier Pluriel
exténuation exténuations
\ɛk.ste.nɥa.sjɔ̃\

exténuation \ɛk.ste.nɥa.sjɔ̃\ féminin

  1. Action d’exténuer ou résultat de cette action. (Spécialement) Affaiblissement des forces physiques.
    • Il est dans un état de grande exténuation.
    • Ce que je ressens depuis plus de six mois du dépeçage médiatique, systématique, minutieux, professionnel, de ma personne est de même nature. Je pense faire preuve de la même disponibilité, et l’exténuation tient moins au vampirisme des autres qui me viderait de ma substance qu’au contraire à l’effort de me reconstruire chaque fois, avec honnêteté, sous leurs yeux. — (Catherine Millet, La Vie sexuelle de Catherine M., Seuil, 2001)
    • Nous avons là, soit dans l’immobilité taciturne, soit dans l’excitation et la confiance absolues,quelque chose comme l’exténuation du présent. — (Alain Badiou, Le Séminaire - Images du temps présent : 2001-2004, 2014)
  2. (Rhétorique) Tapinose.
    • D'ailleurs ajoute t'il, le français n'est pas inapte à ce jeu puisqu'il dispose à cet effet de trois mots : exténuation, tapinose et litote, « figures de style qui consistent justement à substituer à la véritable pensée une autre, voisine, mais plus retenue ». — (Robert Le Bidois , Les mots trompeurs, éd. Hachette, 1970)
    • Il y à bien des façons d’escamoter le mystère : on peut soit intervertir purement et simplement l’ordre d’importance de l’essence et de l’accident, soit faire de l’inconnaissable une simple exténuation quantitative du connaissable. — (Vladimir Jankélévitch, Le je-ne-sais-quoi et le presque-rien, 1. La manière et l’occasion, chapitre 1, 1, Éd. du Seuil, 1981, page 13)

Apparentés étymologiques

[modifier le wikicode]

→ voir exténuer

Prononciation

[modifier le wikicode]

Références

[modifier le wikicode]