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en proie à

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
→ voir proie.

Locution prépositive

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Adverbe
en proie à
\ɑ̃ pʁwa a\

en proie à \ɑ̃ pʁwa a\

  1. Dans les tourments de.
    • Enfin, une frotteuse de caractères d’imprimerie, qui était en proie à une colique saturnine des plus violentes, fut soulagée comme par enchantement par l'arrivée inespérée de ses règles. — (Louis Tanquerel des Planches, Traité des maladies de plomb ou saturnines, tome 1, Paris : chez Ferra, 1839, page 223)
    • Poussant, pressant, en proie à des efforts inouïs, les bras tendus, le dos courbé, dans l'attitude d'un Atlas, il soulève le sol, […]. — (Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction anonyme, Charpentier, 12e éd., 1869)
    • Le sommeil qu'il provoque est généralement calme et n'est agité que chez les malades en proie à de vives souffrances : […]. — (Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, V.69, 1869, p.702)
    • La police le ramassa un matin dans le ruisseau, ivre, hébété, en proie à d'effrayantes convulsions. — (Louis Veuillot, Çà et là, 1865, page 229)
    • […] ; et les vers à soie en proie à la pébrine ou à la gâtine ne fournissent plus aux campagnes leur appoint précieux. — (La ramie, nouveau textile soyeux: communication présentée à la Société des sciences industrielles de Lyon, dans la séance du 14 février 1877, par M. Léger, Lyon : Imprimerie Storck, 1877, page 4)
    • Seuls, les tripots attiraient encore les joueurs en proie à leur sèche passion. — (Jacques Boulenger, Sous Louis-Philippe: Les dandys, P. Ollendorff, 1907)
    • Et Giselle, comme dans le récit de sa mère, a vu venir l'homme sans pouvoir faire un geste, sa pensée est en proie au vertige de l'épouvante... — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
    • Il y a certains contes dont le héros est en proie aux aventures les plus extravagantes et s’avise, lors du dénouement, qu’il fut tout simplement le jouet d’un rêve. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
    • Parfois, certains gémissaient, en proie à des rêves inquiétants, et les chevaux ronflaient ou soufflaient en retroussant leurs babines. — (Bernadette Boissié-Dubus, Un mur de trop, volume 2 : Le pouvoir des mots, Clair de Plume34/Lulu.com, 2010, page 75)

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