dissécable

Français

(XVIII^e siècle) Dérivé de disséquer, avec le suffixe -able.

dissécable \di.se.kabl\ masculin et féminin identiques

Qui peut être disséqué.
- Le cartilage de la symphise est-il toujours souple, infiltré, dissécable chez tous les sujets, dans toutes les grossesses ? — (Thomas Le Vacher de la Feutrie, L’École de Salerne, ou l’art de conserver la santé, en vers latins et français, avec des remarques, Méquignon l’aîné, Paris, 1782, page 367)
- On voit très-bien le cœur des petits monocles de ce pays-ci se mouvoir, mais leur petitesse empêche de suivre leurs vaisseaux ; et nous n’avons point encore eu à notre disposition le grand monocle ou crabe des Moluques dans un état dissécable. — (Leçons d’anatomie comparée de Georges Cuvier, tome IV, Crochard et Fantin, Paris, 1805, page 410)
- Cette membrane, au reste, est plus facilement dissécable chez les grands mammifères ( cheval, biche) et les poissons que chez l’homme. — (Francesco Rognetta, Traité philosophique et clinique d’ophtalmologie, Just Rouvier, Paris, 1844, page 550)
(Par extension) Qui peut être divisé.
- La séance est l’unité fonctionnelle de l’entraînement, dissécable en sous-parties que nous allons entrevoir à présent. — (Pascal Balducci, Trail : Construire sa séance, lepape-info.com, 19 avril 2016)
- Donc pour toi, le monde est dissécable en numérique ou analogique, à chaque fois ? — (William Réjault, Il était une fois... melty, Michel Lafon, Paris, 2016)