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cousin germain

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(Date à préciser) Locution composée de cousin et de germain.

Locution nominale

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Singulier Pluriel
cousin germain cousins germains
\ku.zɛ̃ ʒɛʁ.mɛ̃\

cousin germain \ku.zɛ̃ ʒɛʁ.mɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : cousine germaine)

  1. Fils de l’oncle ou de la tante d’une personne, par rapport à cette personne.
    • Leur fils Henri Ernest épousa, le 22 août 1883, son arrière-petite-cousine, Adèle Toulemonde-Dazin, Henri comme sa petite-cousine - devenue sa belle-mère ! - étaient tous deux issus de mariages entre cousins germains. — (Chantal Petillon, La Population de Roubaix: Industrialisation, démographie et société. 1750 - 1880, Presses Universitaires du Septentrion, 2006, page 203)
    • Le cousin germain est, à l’égard du cousin germain, au quatrième degré ; l’enfant du cousin germain, ou petit-cousin germain, au cinquième degré ; l’enfant du petit cousin germain, ou arrière-cousin germain, au sixième degré, et ainsi de suite. — (lien=https://www.google.fr/books/edition/Institutes_ou_Principes_des_lois_civiles/GfnRRwYgB_YC?hl=fr&gbpv=1&pg=PA92)
      Institutes, ou Principes des lois civiles. Charles Jean Baptiste Amyot, 1833.
    • Les enfants des cousins germains, ou les cousins du second degré, sont appelés cousins issus de germains ; et l’on appelle cousins arrière issus de germains les cousins du troisième degré, ou les enfants des cousins issus de germains. — (Jurisprudence générale, Bureau de la Jurisprudence générale, 1888. → lire en ligne)
    • Les cousins les plus rapprochés en degrés, qui sont directement issus de frères et de soeurs, et qui sont ainsi parents au 4e degré, prennent la dénomination de cousins germains, leurs enfants sont des cousins issus de germains, et parents entre eux au 6e degré ; on emploie aussi quelquefois pour la génération suivante, qui donne des parents au 8e degré, l'expression de cousins arrière-issus de germains ; à la génération suivante, qui donne des parents au 10e degré, on se sert d'une autre locution, qu'il est nécessaire de bien comprendre, parce qu'elle peut s'appliquer à tous les cousins en général, et qu'elle est de nature à entrainer dans de graves erreurs ; on dit alors des deux parents qu'ils sont cousins au 4e degré, parce qu'il n'y a en effet que quatre degrés à compter pour chacun, afin de remonter au frère ou à la soeur qui établissent le cousinage. Sous ce rapport, les cousins germains sont cousins au 1er degré, les cousins issus de germains le sont au 2e, et les cousins arrière-issus de germains au 3e ; mais, pour avoir le degré réel de parenté, il ne suffit pas, comme on pourrait le croire au premier aperçu, de doubler le chiffre qui exprime le degré de cousinage, il faut encore ajouter les deux degrés nécessaires pour unir, soit les deux frères, soit les deux sœurs, soit le frère à la soeur, en sorte que des cousins au 3e degré ne sont parents qu'au 8e, en remontant à la souche commune. — (Dictionnaire de la conversation et de la lecture, volumes 17-18, 1835, p.53)

Variantes orthographiques

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Prononciation

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