couèche
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Pour la coiffure : Peut-être du latin coperculum, le couvercle.
- Pour la prune : De l'allemand Zwetschge.
Nom commun 1
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
couèche | couèches |
\kwɛʃ\ |
couèche \kwɛʃ\ féminin
- (Habillement) Sorte de coiffure féminine savoyarde traditionnelle.
La couèche (ici on parle de couèchage) vient s'appuyer à l'arrière de la frontière, formant une couronne qu'agrémentent les douze épingles à tête de jais noires piquées tout autour de cette couèche.
— (Daniel Déquier & François Isler, Costumes de Savoie, vol. 2 : Tarentaise, Beaufortain & Val d'Arly, La Fontaine de Siloë, 1997, p. 30)Cette frontière sera, tous les matins, fixée par des épingles à la « couèche », rond noir porté en couronne sur l'arrière de la tête et composé d'une double tresse de cheveux et ruban, entouré d'un long velours noir tenu par 18 épingles.
— (Alain Richermoz, Peisey-Nancroix autrefois, La Fontaine de Siloë, 2003)
Variantes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Nom commun 2
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
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couèche | couèches |
\kwɛʃ\ |
couèche \kwɛʃ\ féminin
- (Régionalisme) Variété de grosse prune oblongue, le plus souvent violette, avec une teinte foncée à maturité.
Les quelques amis de ma première jeunesse, — André, avec qui je volais des couèches, et Robert, qui avait imaginé de mettre des hameçons dans du pain pour pêcher les poules de la mère Langlumé, — et les autres, sont loin finissant leur leur droit ou leur médecine.
— (Edmond de Goncourt & Jules de Goncourt, « Victor Chevassier », dans Quelques créatures de ce temps, Paris : chez G. Charpentier, 1876, p. 11)Toutes les boissons s'y boivent, cordialement mais sobrement, nées du territoire même et sur le territoire, et l'on croque ici à belles dents la pomme et la poire, tandis que la cerise et la couèche font la joie des enfants et pas toujours la tranquillité des parents.
— (Paul Verlaine, Nos Ardennes, articles parus en 1882 dans Le Courrier des Ardennes, Genève: P. Cailler, 1948, p. 28)Prenez des couèches, mettez-en deux douzaines dans de l'eau bouillante, où vous les prenez une à une pour enlever leur peau et leurs noyaux ; […].
— (Emmeline Raymond, Le nouveau livre de cuisine : recettes pratiques, recueillies et classées, Paris : Librairie de Firmin-Didot et Cie, 1886, p. 435)Dame ! reprit-il, il manque la tarte aux couèches des grands jours ; mais ce n'est pas ma faute, on ne trouve pas tout ce qu'on veut dans ce Paris.
— (Marie Maréchal, Le Mariage de Nancy, Paris : C. Blériot, 1878, rééd. Collection XIX, 2016)