Les deux groupes s’étirèrent en deux files et les files se mirent à monter les degrés, se rapprochant peu à peu comme les torons d’une même corde qu’assemble le cordier.— (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 133)
Les cordiers constituent une profession peu estimée dans de nombreuses villes : c’est un ancien métier de lépreux, il est surveillé dans les ports de mer comme Nantes puisque de la solidité des cordages dépend la survie des matelots.— (Anne Béroujon, Peuple et pauvres des villes dans la France moderne, Armand Colin, 2014)
Un bateau partait à la pêche, un cordier, dont les paniers étaient rangés sur le pont.— (Georges Simenon, Les Demoiselles de Concarneau, Gallimard, 1936, réédition Folio, page 116)
(Musique)Dispositif situé au bas de la table d’un luth, ou d’un violon, et où sont attachées les cordes de l’instrument.
Le cordier du violon retient les quatre cordes à leur base ; celui de la guitare comporte six, ou douze encoches.
Le cordier, qui se remarque sur les rebecs et sur les vielles, n’existe plus sur la viole angevine, où les cordes sont attachées à la table comme pour la guitare.— (Les Tendances nouvelles, Volumes 36 à 51, 1980)
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François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage