convenu

Français

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convenu \kɔ̃.və.ny\

Conventionnel, banal.
- Et puis le roman noir, c’est la liberté du langage contre les formules convenues : l’argot du polar redonne une place à la fonction poétique du langage. — (Yann Diener, Pour découper le négatif, dans Charlie Hebdo, n^o 1696, Paris, 22 janvier 2025, page 6)
Décidé d’un commun accord.
- Elle ne se gêne plus, ne prend même plus la peine de mentir… on dirait que c’est affaire convenue entre nous… — (Octave Mirbeau, Le Calvaire, 1887)

Invariable
convenu \kɔ̃.və.ny\

convenu \kɔ̃.və.ny\ masculin

Une nature conventionnelle, banale.
- Le dernier des nouveaux musiciens qui ait vu et adoré la beauté, à l'égal de Leopardi, le polonais Chopin, (...) possédait la même noblesse princière dans le convenu que Raphaël dans l'emploi des couleurs traditionnelles les plus simples, — mais non par rapport aux couleurs, mais aux usages mélodiques et rythmiques. (Nietzsche, Humain trop humain. Deuxième partie, § 159).

Voir la conjugaison du verbe convenir
Participe	Présent
	Passé	(masculin singulier) convenu

convenu \kɔ̃.və.ny\

Participe passé du verbe convenir.
- Toutes les propriétés furent contraintes de mettre sous culture vivrière 20 pour cent de leurs étendues de cannes à couper ; elles eurent à les déchicoter immédiatement, et il fut convenu qu’elles seraient dédommagées. — (Frederick North Coombes, Mes champs et mon moulin, 1993 (ells corrigé en elles))