cochonceté

Français

(1884) De cochon avec le suffixe -eté emprunté à méchanceté sous l’influence de saleté.

Singulier	Pluriel
cochonceté	cochoncetés
\kɔ.ʃɔ̃.ste\ ou \kɔ.ʃɔ̃.sə.te\

cochonceté \kɔ.ʃɔ̃.ste\ ou \kɔ.ʃɔ̃.sə.te\ féminin

(Familier) Paillardise, obscénité, grivoiserie, gaudriole, pornographie.
- Bien sûr, il n’y pige rien et comme il croit, dur comme fer, qu’on lui débite des cochoncetés, il voudrait bien saisir. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Tout occupé à façonner un décret qui lui permît de parquer les amateurs de cochoncetés dans des salles sans aération, le secrétaire d’État à la Culture, qui avait beaucoup pleuré sur la dépouille de Joséphine Baker puis sur celle de Jacques Charron, ou inversement, n’eut pas une larme pour le voyageur aux bagages de brumes. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 16)
- Juliette a relevé l’expression, s’est étonnée de cette cochonceté qui tombait un peu hors de son cadre, et a proposé que, cochonceté pour cochonceté, nous n’avions qu’à faire un défi « zizi », consistant à faire une page utilisant ce mot. — (Blogue, 29 août 2006)
(Par extension) Cochonnerie, saloperie.
- Les phtalates, c’est des cochoncetés ! — (Blogue (orthographe rectifiée))
- Je refuse de collusionner avec les puissances occultes des majeures sur cette cochonceté sans nom qui vise à esclavagiser le consommateur !