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chambellane

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(Date à préciser) Dérivé de chambellan, avec le suffixe -ane[1].
Singulier Pluriel
chambellane chambellanes
\ʃɑ̃.bɛ.lan\

chambellane \ʃɑ̃.bɛ.lan\ féminin

  1. (Rare) Dignitaire d’une administration royale (pour un homme, on dit : chambellan).
    • En effet, le second jour, comme j’attendais la reine et sa chambellane, quel ne fut pas mon étonnement de voir entrer dans la chambre où je trônais (car on avait voulu me garder à portée) un homme, élégant certes, mais mal intentionné comme le prouvaient les précautions prises par lui de se cacher sans aucun bruit. — (Renée Dunan, Galantes réincarnations, Éditions Prima, Paris, 1927, page 46)
    • Un manuscrit de Louis le Blanc (BN, fr. 5869), un clerc de la Chambre des Comptes, composé pour Louis XII juste après son sacre, représente au folio 1 la Vierge appelée Chambellane du paradis qui, au registre supérieur de l’illustration, intervient en faveur de Louis XII auprès du Christ qui trône en majesté. — (Vincent Terrasson de Fougères, La Royauté Idéale. Images des rois Charles VIII et Louis XII à travers le spectacle des entrées royales et les guerres d’Italie (1484-1515), Université de Roskilde, 2001, page 122)
    • Anuriel vit à Faillaise, dans le Château d'Embruine, en tant que Chambellane de la Jarl Laila Juste-Loi. — (Anuriel sur L’Encyclopédie des Elder Scrolls)
  2. (Sens figuré) Celle qui agit comme une chambellane.
    • Les traditionnelles archives du bégueulisme et de la pudicité sociale, dont la critique des journaux est l’immaculée chambellane, furent, en ces temps-là, vidées de leurs trésors, et la besogne de vitupérer ce romancier fut si copieuse, que la clef des sacrées chancelleries de l’indignation, qui se vert-de-grisait auparavant dans les dos des fonctionnaires fut jetée au rancart. — (Léon Bloy, Sur la tombe de Huysmans, Collection des Curiosités Littéraires, Paris, 1913, page 23)
  3. (Désuet) Épouse d’un chambellan.
    • Et comme la première chambellane n’a garde d’oublier les égards dus à la dignité officielle, et que sa déférence est en raison directe de ses talens, elle s’empresse de mander à son mari les pétoffes, cancans et caquets qui courent sur le monde théâtral et le monde sans épithète, les mesures qu’elle a osé prendre, sollicite son approbation, ses conseils, les lui souffle au besoin sous forme d’avis délicatement proposés ; si bien qu’en feuilletant cette correspondance, on pourrait reconstituer l’histoire intime de la Comédie à cette époque. — (Victor du Bled, « Les Comédiens français pendant la Révolution et l’Empire », dans Revue des Deux Mondes, 1894, vol. 126, page 401-435 [texte intégral])

Pour le sens 1, le titre équivalent dans la Maison de la Reine à la cour de France était Première femme de Chambre.

Prononciation

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Références

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Bibliographie

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