chamade
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (XVIe siècle)[1] De l’italien chiamata (« appel ») dérivé de chiamare (« appeler »), avec le suffixe -ata[2] ; Pihan tire ce mot de l’arabe شماتة, chamata (« vacarme de réjouissance »)[3].
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
chamade | chamades |
\ʃa.mad\ |
chamade \ʃa.mad\ féminin
- (Militaire) Signal que les assiégés donnaient avec la trompette ou le tambour, quelquefois en arborant un drapeau blanc, pour avertir qu’ils voulaient parlementer.
Battre la chamade. Sonner la chamade.
Dérivés
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Battre la chamade, pour parlementer
- Néerlandais : de aftocht blazen (nl)
Battre la chamade, en parlant du cœur
- Néerlandais : bonken (nl), het hart dat hevig slaat (nl)
Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Vosges) : écouter « chamade [Prononciation ?] »
- Cesseras (France) : écouter « chamade [Prononciation ?] »
Voir aussi
[modifier le wikicode]- chamade sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (chamade), mais l’article a pu être modifié depuis.
- « chamade », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ « chamade », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- ↑ « chiamata », dans Treccani, Dictionnaire, encyclopédie et thésaurus italien en ligne → consulter cet ouvrage
- ↑ Antoine-Paulin Pihan, Glossaire des mots français tirés de l'arabe, du persan et du turc, Paris, 1866, pp. 87/88