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celicnon

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Le mot pourrait être rapproché du latin celsus (élever), du lituanien keliù kélti (élever), du slave čelo (front) et du vieil islandais hjallr (bâti, élevé)[1][2].

Attestations historiques

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Mot attesté dans deux inscriptions : la dédicace d’Alise (L-13) et sur une coupe à Benassac (L-51)[1][2].
La pierre de Martialis avec la dédicace.

celicnon *\Prononciation ?\

  1. Bâtiment.
    • Martialis Dannotali ieuru Ucuete sosin celicnon etic gobedbi dugiiontiio Ucuetin in Alisiia.
      Martialis, fils de Danotalos, a dédié ce bâtiment à Ucuetis et cela avec les forgerons qui honorent Ucuetis à Alise.
  2. Salle de banquet, salle de festin.
Le mot est également attesté au datif-instrumental sous la forme celicnu.
Le sens du mot a été rapproché au gotique kelikn (« tour » et « salle de repas en étage »). Cependant, les deux inscriptions d’Alise et de Benassac emploient le mot dans deux contextes différents (dédicace d’un édifice et invitation à boire respectivement)[1]. Cela rend l’interprétation du mot difficile[1]. Ainsi L. Fleuriot en 1975 et O. Szemerényi en 1995, ont émis l’hypothèse que le terme pourrait désigner un vase. M. Lejeune, X. Delamarre et J.-P. Savignac rejettent cette interprétation, jugeant que le celicnon ne peut être qu’un « lieu architectural (Alise) à destination notamment conviviale (Banassac) »[1][2].

Références

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  • [1] : Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, préf. de Pierre-Yves Lambert, Errance, Paris, 2003, 2e édition, ISBN 978-2-87772237-7, page 112
  • [2] : Jean-Paul Savignac, Dictionnaire français-gaulois, La Différence, Paris, 2004, ISBN 978-2-72911529-6, page 280
  • Alex Mullen, Coline Ruiz Darasse, Gaulois : langue, écriture, épigraphie, Prensas de la Universidad de Zaragoza, 8 février 2019, ISBN 978-8417633325, page 17