caïmacan
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Date à préciser) Du turc ottoman qā'imaqām (« sous-préfet »)[1], emprunté à l’arabe قَايِمُ مَقَامٍ (qâyimu maqâmĩ), littéralement قَيِمٌ (qayimũ) et مَقَامٌ (maqâmũ) (ici, « lieu »), « tenant lieu », « substitut »)[1][2].
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
caïmacan | caïmacans |
\ka.i.ma.kɑ̃\ |
caïmacan \ka.i.ma.kɑ̃\ masculin
- (Histoire) Lieutenant du grand vizir, gouverneur d’un caïmacanat.
Les quatre vaisseaux du roi étant arrivés à l’Ile des Princes, monsieur d’Apremont envoya dire au caïmacan qu’il avait des ordres exprès de ne point saluer le Sérail et la ville à moins qu’il ne fut assuré que l’un et l’autre lui rendraient le salut.
— (Régine Goutalier, Le chevalier d’Arvieux: Laurent le Magnifique, un humaniste de belle humeur, 1997)
- (Histoire) Fonctionnaire ottoman à la tête d’un caza ou kaza.
- Au point de vue administratif, la Turquie d’Europe est divisée en vilayets, gouvernements ou départements, administrés par un vali, gouverneur général, sorte de préfet nommé par le Sultan. Les vilayets se subdivisent en sandjaks ou arrondissements, régis par un moustesarif ; en kazas ou cantons, administrés par un caïmacan ; en nahiës ou communes, avec un moudir ou maire élu. C’est donc, à peu près, le système administratif tel qu’il est institué en France. — (Jules Verne, Kéraban-le-Têtu, 1883, partie 1, chapitre 6, édition de Hetzel de 1883, page 83 (texte procuré par Wikisource))
Variantes
[modifier le wikicode]Dérivés
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Voir aussi
[modifier le wikicode]- caïmacan sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- « caïmacan », dans Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
- ↑ a et b « caïmacan », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ Antoine-Paulin Pihan, Glossaire des mots français tirés de l'arabe, du persan et du turc, Paris, 1866, pp. 86/87