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c’est-y

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
De c’est et de la particule interrogative ti.

Locution verbale

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c’est-y \s‿ɛ.t‿i\

  1. (Vieilli) (Familier) Est-ce que c’est … ?
    • C’est-y vrai, Thomas ? Tu n’es donc pas connaisseur ? — (Comtesse de Ségur, La Fortune de Gaspard, 1866)
    • J’ignorais alors qu’il n’est pas facile d’interroger les Normands, qui répondent rarement d’une façon précise et qui, au contraire, interrogent eux-mêmes ceux qui les questionnent.
      C’est-y un batiau du Havre ou un batiau de Rouen que vous demandez ? — C’est-y un bachot ? — C’est-y une barquette, un chaland, une péniche ? — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
    • Et puis Rousseau paiera la goutte, par-dessus le marché… C’est-y convenu comme ça ? — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière - La Justice de paix, 1885)
    • C’est-y un garçon ou une fille ?
      Lartigaud se mit à rire et dit :
      – Tiens, tu sais donc ce que nous avons fait, toi. Eh bien ! c’est encore un garçon, parce que les filles coûtent trop cher.
      — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 30)
    • C’est-y bon, mon gamin ? As-tu c’qu’il te faut ? Veux-tu encore des haricots verts ? — (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
    • Vous arrivez pas à retirer vos arpions de la boue ? Ou c’est-y que t’aimes pas les femmes ? — (Anna Hope, La salle de bal, Gallimard, 2017)

Vocabulaire apparenté par le sens

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Prononciation

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