bouffe-curé
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
bouffe-curé | bouffe-curés |
\buf.ky.ʁe\ |
bouffe-curé \buf.ky.ʁe\
- (Familier) (Sens figuré) Qui est d'un anticléricalisme virulent.
Il importait beaucoup qu'aucun de nos proches, croyant, laïc voire bouffe-curé, ne se sente exclu. Nous tenions à ce que le mot communion prenne corps autour de vous.
— (Anne-Marie Revol, Nos étoiles ont filé, Stock, 2010)Tel est le raisonnement d'Auguste Comte. C'est celui des radicaux, républicains positivistes, « bouffe-curés », qui fondent l'école publique.
— (Claude Allègre, La Défaite de Platon ou la science du XXe siècle, Fayard, 1995)
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
bouffe-curé | bouffe-curés |
\buf.ky.ʁe\ |
bouffe-curé \buf.ky.ʁe\ masculin et féminin identiques
- (Familier) (Sens figuré) Anticlérical virulent.
Ceux pour qui Bunuel est d'abord un bouffe-curé ne peuvent adhérer à cette saga d'un prêtre qui est pur comme le diamant ; ceux pour qui la religion est sacrée et ne sauraient supporter même la critique de détail, flairent le scandale.
— (Les Cahiers du cinéma, no 92 à 102, Éditions de l’Étoile, 1959, p.43)Ici, on est ristou, c'est-à-dire noir, du parti du curé, ou gripiou, c'est-à-dire de l'opposition minoritaire issue des luttes du dix-neuvième siècle. […]. Mon grand-père, lui, était resté plus proche, beaucoup plus proche, des anciens bouffe-curés.
— (Narcisse Praz, La Croix et la Bannière, Éditions d'en bas, 1983, page 70)
Variantes
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- Vosges (France) : écouter « bouffe-curé [Prononciation ?] »