blanque

Français

(Nom commun 1) Dérivé de blanc.

(Nom commun 2) Possiblement de l’italien bianca polizza (« billet blanc »), attesté sous la forme blancque dès 1541.

Singulier	Pluriel
blanque	blanques
\blɑ̃k\

blanque \blɑ̃k\ féminin

Singulier	Pluriel
blanque	blanques
\blɑ̃k\

blanque \blɑ̃k\ féminin

(Désuet) (Jeux) Jeu de loterie, pouvant être itinérant de ville en ville après consignation dans les registres municipaux, consistant à vendre des billets permettant de gagner par tirage des tableaux, des objets rares ou précieux, où la couleur blanche donne aux joueurs un résultat négatif ^[2].
- Tout comme les bouts de carton bariolés qui ruinent ou enrichissent les joueurs, chaque pièce du jeu légal avait une valeur arbitraire : exactement comme à la blanque ou à l’hombre il était convenu qu’on se gardât à carreau, qu’on brouillât les cartes ou qu’on passât la main, qu’on se couvrit ou qu’on mentît. — (Marguerite Yourcenar, L'Œuvre au Noir, troisième partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 323)
(Par extension) (Jeux) Coup où l’on ne gagne rien, ni ne perd rien.
- Faire blanque.
- Quand la bonne fortune manque, on ne cesse de faire blanque. — (Cadet Angoulevent, Les satyres bastardes et autres œuvres folastres, Éditions Anthoine Estoc, Paris 1614)

« blanque », dans Dictionnaire de l’Académie française, première édition, 1694 → consulter cet ouvrage
Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (blanque)
 ^[1]« blanque », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
 ^[2]« jeu de blanque », dans Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Pau, 1888-1889, page 226 (lire en ligne)