barbaque
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Date à préciser) Sans doute de même origine que barbecue, lui-même de l’hispano-américain barbacoa, « gril servant à fumer la viande ».
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
barbaque | barbaques |
\baʁ.bak\ |
barbaque \baʁ.bak\ féminin
- (Argot) ou (Populaire) (Péjoratif) Viande.
— R’garde ! Les mecs, à côté, i sont d’jà allés quérir leur plat de barbaque…
— (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)- Enfin Mirandole siffla pour la soupe. De l’épaisse, extra, truffée de dés de barbaque. — (Raymond Guérin, Les Poulpes, Gallimard, Paris, 1953)
- Faut avaler d’la barbaque
Pour êt’e bien gras quand on claque
— (Boris Vian, Les Joyeux Bouchers, 1955) Nous en fûmes quittes pour la peur ; seule, notre belle portion de barbaque fut ensevelie sous les décombres soulevés par cette chute.
— (Ernst Jünger, Orages d’acier, 1961 ; traduit de l’allemand par Henri Plard, 1970, page 30)Peut-on trouver l’inspiration par cette chaleur, surtout quand on a la corpulence de ce morceau de barbaque ?
— (Anton Tchekhov, Un drame, traduction Anne Coldefy-Faucard, Librio 698, 2004, E. J. L.)La barbaque est accompagnée de légumes ou de pâtes, c’est comme on veut. Pour le frometon, à pile ou face, on se prend camembert ou bleu.
— (Petit Futé Niort 2007, page 36)La nourriture était immangeable, des tranches fines d’une indéfinissable barbaque refroidie baignant dans un liquide violacé et acide qui arrachait l’estomac et que je rejetai dès la première bouchée.
— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre XIV)Arrête tes salades, je ne mange que de la barbaque
— (Booba, Jour de Paye, Lunatic, Tallac, Records/Because Music, 2010)
Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Vosges) : écouter « barbaque [Prononciation ?] »