athrepsie

Français

(1865) Du grec ancien ἀ-, a- exprimant la privation, et du grec ancien θρέψις, thrépsis (« alimentation »)^[1].

Singulier	Pluriel
athrepsie	athrepsies
\a.tʁɛ.psi\

athrepsie \a.tʁɛ.psi\ féminin

(Médecine) Dépérissement des nouveau-nés à la suite de diverses affections, surtout d’affections intestinales ou de privation du sein.
- Bien que l’athrepsie ne soit nullement contagieuse, le voisinage d’enfants atteints de la diarrhée qui en caractérise souvent le début peut être dangereux pour les enfants encore sains de la même crèche, parce que cette diarrhée verte, de nature microbienne, envahit ces petits êtres, les épuise et les conduit à l’athrepsie. — (Bulletin de l'Academie de médecine, vol. 18, G. Masson éditeur, 1886)
(Médecine) Dénutrition observée chez les aliénés, comparable à celle du nourrisson.
- La population sous-alimentée des hôpitaux psychiatriques a spécialement souffert des restrictions. Vié a noté la résurgence de l’instinct de la faim chez des malades qui faisaient antérieurement du refus d’alimentation et Baruk a décrit l’athrepsie des aliénés avec sa gastro-entérite et ses œdèmes toujours embrumés d’un peu de confusion. — (Ch. Bardenat, Article Inanition, univers.grandquebec.com)

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (athrepsie), mais l’article a pu être modifié depuis.
Garnier et Delamare, Dictionnaire des termes de médecine, Maloine, 1995.
A. et L. Manuila, Dictionnaire français de médecine et de biologie, Masson, 1970.