arquepincer
Étymologie
[modifier le wikicode]- (c. 1818)[1] Composé de arc et de pincer : voir pincer au demi-cercle.
Verbe
[modifier le wikicode]arquepincer \aʁk.pɛ̃.se\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Argot) Attraper, saisir, prendre.
- (Argot) Arrêter, appréhender (quelqu’un).
– Ah ! je vous vois venir, mon malin, répondit Pierre Manas ; vous voulez me faire arquepincer, n’est-ce pas ? avouez-le tout de suite.
— (Alexandre Dumas, Le Fils du forçat, Michel Lévy Frères, 1873, page 216)- Si vous arquepincez la môme Coras, embarque-la en souplesse, sans publicité, et mets-la-moi au frais en m’attendant ; isolement complet, vu ?
— (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 175)Il se dit qu’il n'aura aucun mal à arquepincer les deux caroubleurs et réfléchit seulement pour savoir en quelle prison il pourra bien les boucler.
— (Jean Vautrin, Le Cri du peuple, Grasset, 1998)
Variantes orthographiques
[modifier le wikicode]Dérivés
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Vosges) : écouter « arquepincer [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « arquepincer [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « arquepincer [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- ↑ « Arquepincer apparaît vers 1818, époque à laquelle la police est couramment surnommée, précisément, «la maison je t’arquepince». » Pierre Merle, L’Argus des mots, L’Archipel, 1997, page 29
- « arquepincer », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage