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Utilisateur:Lyokoï/Brouillon CR 22 JDD

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Bonjour à tous ! Comme annoncé dans cette section, j’ai effectué un voyage à Paris les 19, 20 et 21 mars pour participer aux 22e Journées Des Dictionnaires dont le thème cette année était : Dictionnaire : Un code ? Une interprétation ?. J’y ai été invité en tant que conférencier par Mr Jean Pruvost que j’ai rencontré en septembre dernier lors de la Biennale de la Langue Française à Angoulême. Et comme je suis quelqu’un de particulièrement idiot, j'ai décidé de vous faire un compte rendu complet de TOUTES les conférences auquel j’ai assisté. DE PLUS, vous aurez le compte rendu de la mienne… Mort de rire Et pour faire ça proprement ce sera divisé en sous-partie pour le plaisir de la lecture (et parce que j’ai 11 pages A4 de notes et que c’est le bordel sinon). Néanmoins, ce sera beaucoup de cours résumés où je n’ai que ce j'ai trouvé d’important et d’intéressant pour le WT, excusez-moi donc d’avance pour la concision dont je vais faire preuve… Mais trêves de barbarouffements, commençons.

Jeudi 19 mars, dans les locaux de l’Alliance Française, 101 boulevard Raspail, Paris

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Ouvertures des Journées Des Dictionnaires et introductions

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Jean-Claude Jacq, Secrétaire général de la Fondation Alliance Française

Son introduction à l’ouverture des journées lui a permis de remercier plein de gens. Ponctué d’anecdotes émouvantes, il nous a surtout présenté la Fondation qui accueillait les journées. Je ne connaissais pas cette ONG, mais voilà ce qu'il en a dit (pour le reste, allez sur WP, y’a un joli article) :

  • C’est le plus grand réseau linguistique du monde avec 836 alliances dans 136 pays.
  • La fondation enseigne le français à 500 000 étudiants
  • Elle connait une forte croissance depuis 15 ans
  • Elle a une position vis-à-vis de la francophonie qui est plutôt intéressante puisqu’elle promeut le français en tant que lien entre les cultures qui leur permet d’avoir une ampleur mondiale (vous verrez plus tard que tous les intervenants ne sont pas de cet avis).
Délégation général à la langue française et aux langues de France (perdue le nom de l’intervenante…)

Petit discours de remerciement à l’organisateur de ces journées (le dicopathe Jean Pruvost) et mention que ces rassemblements se multiplient puisqu’il en a désormais au Maroc, en Allemagne, au Québec et dans d’autres pays que j’ai pas noté.

Jean Pruvost, Organisateur de ces journées et grand spécialiste français de la dictionnairique

Il n’a pas cessé de faire le lien entre les dictionnaires et les hommes qui sont derrière. À ce point, il a ajouté quelques nécrologies de personnes du milieu et a rappelé l’antonomase presque omniprésente qui est associée aux dictionnaires (le Littré, le Robert, le Larousse, le Furetière, etc). Et il finit par présenter le président de séance de la première conférence : Mr Michel Berthet. Il présentera aussi tous les autres présidents de séance.

Conférence 1

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(Président de séance) Michel Berthet, Président de l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes académiques

Petite ouverture où il présente les intervenants et explique que le dictionnaire représente une totalité ouverte. Pour lui une entrée est une projection dans la totalité des Sens et des Mots de part leur renvois entre chacun et la présence d'autres mots avant et après l’entrée.

C’est une force qui s'appelle le lien hypertexte et qui est la base solide de notre projet. Il est clair que nous n'avons pas la possibilité d’offrir actuellement Le mot précédent et Le mot suivant par ordre alphabétique sur les pages (quoique ça ne doit pas être trop compliqué). On pourra quand même réfléchir quand à l’utilité de tel lien dans nos pages dans le sens où nous sommes clairement différents de nos homologues en papier dans la consultation (j'y reviendrai).
Jean Pruvost, Directeur du laboratoire CNRS LDI de l’Université de Cergy-Pontoise, Directeur éditorial des Éditions Honoré Champion

Sujet : Dictionnaires, codes et interprétations…
La conférence a commencé sur une petite histoire des dictionnaires qui a permit d’affirmer qu'un code linguistique appartient à une nation. Établir le code de sa langue est extrêmement important pour exister aux yeux des autres nations. C’est de cette idée là que sont nés les premiers dictionnaires (et aussi l'Académie Française). S’ensuit une petite revue du sens du mot dictionnaire dans les premiers dicos. Au final, 90% de l’information est inutile pour le locuteur de la langue. Elle est surtout utile pour les étrangers et pour la « systématique justesse de l’interprétation ». De plus, les dictionnaires ont un défi important : mettre des limites à un domaine illimité (Mais nous on y arrivera ! Hé hé !). Ce contexte de création a changé selon les époques, il a d’ailleurs mentionné le wiktionnaire construit avec le mot wiki qui a répondu au besoin des gens d’obtenir une information autre et autrement. Il a rappelé d’ailleurs rappelé que « rien n’est plus trompeur que la date apparente d'un mot. » Il a enfin terminé sur le métier du lexicographe qui est le « grand interpréteur de la langue. Il est souvent, d’ailleurs, bilingue voir plus et n’est jamais absent de l’œuvre. Sur ce dernier point, il a insisté sur la grande disparité des genres ce qui a eu un impact massive sur les contenus (ce qui peut être un de nos arguments pour l’intégration de la gente féminine au sens du projet).

Jean-Loup Chiflet, Auteur et éditeur chez Chiflet et Cie

Sujet : Langue française, mon amour : un dictionnaire
Moins académique, cette conférence fut un excellent moment d’humour. L’auteur y a présenté son Dictionnaire amoureux de la Langue Française où il a décrit les particularité de la langue, ses bizarreries, ses figures de style et surtout ses cocasseries dans les locutions.

Entre-conférence

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J’ai pu rencontrer durant cette pause madame Henriette Walter. C’est une dame admirable avec qui j'ai pu échanger un peu au sujet du projet (elle assistera à ma conférence d’ailleurs). J'ai profité du moment pour la remercier de sa publication en 1988 où elle avait fait une estimation du nombre de lemmes en français qui figure dans notre page de statistiques, estimation relevée depuis à 1 400 000 mots et qui nous donne un objectif (et la preuve de l’importance de notre projet pour ce genre d’estimation). Elle me remerciera de lui avoir mentionné ses travaux car elle ne sait pas toujours ce qu'il en est fait ailleurs que dans le milieu linguistique.

Conférence 2

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(Président de séance) Roland Éluerd, Docteur d’État ès lettres, président de la Biennale de la langue française, auteur sur http://énergiedesmots.blog.charentelibre

Il n’a pas fait de discours particulier. Je connais ce monsieur puisque c’est lui qui a organisé le colloque de la biennale à Angoulême où j'ai fait ma première conférence en septembre. Il m’a dit à la pause qu’il visitait régulièrement le WT. Et je lui ai répondu que c’était une grande fierté pour nous.

Marc Lecarpentier, Président, fondateur et directeur du Festival du mot

Sujet : Une ville-dictionnaire, des mots sur les murs aux mots pour tous
Sa conférence raconte la genèse du festival, qui accueillera cette année l’Oulipo. Il insiste sur le « problème » des mots qu'on les gens le plus souvent avec cette illustration : « La pensée vole et les mots vont à pied. » D’où il en défini le but du festival : rendre accessible le « mot » au public grâce à diverse animations de tout niveaux. D’ailleurs leur pédagogie commence par le jeu avec les mots (pour tout âge) et permet d’arriver au sérieux avec les mots. Il rappelle d’ailleurs que les mots peuvent être des armes et qu'il faut les mettre en caleur pour combattre les autres armes (cf les évènements du 7 janvier), un beau leitmotiv pour ce festival je trouve.

Giovanni Dotoli, Université de Bari, Cours de Civilisation française de la Sorbonne

Sujet : La poésie du dictionnaire
Sa conférence a posé beaucoup de questionnement et de philosophie autour de l’objet dictionnaire. Il l’a décrit comme étant peut-être le « livre de la connaissance de l’être ». Le dictionnaire établi un « religieux de la langue », il joue ainsi le rôle de « livre miroir ». Il est, d’ailleurs, source de découverte et d’enchantement et même de sérendipité par intérêt dans la consultation. Il finit une première fois sur une citation de Roland Barte : « Le dictionnaire est une machine à rêve ». Une première fois parce qu’il n’a eu de cesse d’étendre sa conférence minute après minute, il était très inspiré ce jour-là.

Yves Cunow, Président de l’association « À la croisée des mots », Animateur d’une collection de recueils de verbicrucistes publiée chez Larousse (9 vol.)

Sujet : La verbicrucie cent fois nie lois
Sa conférence a commencé par un historique très intéressant sur l’apparition de ce jeu de mots. Il a ensuite présenté quelque chose que je ne savais pas sur la verbicrucie : Les règles sont variables, toujours bafouée et en constante évolution.

Pause repas de Midi

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Après une matinée très instructive, j’avais rendez-vous avec Pierre Antoine WMFr (d · c · b) pour une discussion autour d’un repas. Une discussion riches de propositions et de plans futurs pour notre projet (je le laisse décider de quand en parler) et aussi une vision commune autour de la nécessité d’établir un espace clair pour les patois (code de langue, structures des variantes, etc). Mon travail actuel sur le francoprovençal est d’ailleurs une étape importante pour notre projet vis-à-vis des langues non-normalisées (et Dieu sait qu'il y en a). Nous avons continué cette discussion autour d'un café avant de retourner à l’Alliance Française pour l’après-midi, Pierre Antoine m’a d’ailleurs accompagné jusqu’à la fin de ma conférence (la dernière de la journée… XD).

Conférence 3

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(Présidente de séance) Isabelle Morieux, Fondation Alliance Française, Déléguée pour l’Amérique du Nord et l’Océanie
Arnaud Aizier, Inspecteur d’académie, inspecteur pédagogique régional de lettres, Académie de Versailles

Sujet : Le dictionnaire : un code à maîtriser pour être lexicalement autonome
Ce monsieur crée des ressources pédagogiques pour que les élèves puissent « être lexicalement autonome » en utilisant des dicos en classe et fait de la pédagogie pour que les dictionnaires soient enseignés aux enfants. Il mentionne rapidement au début l’existence du « dictionnaire numérique » sans pour autant que je sache duquel il parle. Il pose ensuite la question du niveau de l’élève vis-à-vis de la lecture : un dico peut-il être lu par des primaires ? par des collégiens ? Comment ? Avec quelles bases ? Il insiste sur penser les mots en relation sémantique et notamment sur l’apport important que peut apporter un dictionnaire sur le programme scolaire. Il faut former les élèves et leur donner les clés d’accès du dictionnaire. Le dictionnaire doit être familier pour l’enfant. Il a notamment découvert un gros problème des mots polysémiques et des entrées homographiques qui sont les plus difficiles à comprendre pour les enfants. Un bon dictionnaire et une bonne méthode permet à l’enfant de lire la hiérarchie de l’information. Il revient enfin sur le dictionnaire numérique (et là, j’ai des gros soupçons que ce soit le WT car on doit être les seuls à proposer certaines fonctionnalités sémantiques). Et explique d’un dictionnaire offre une abstraction sur la recherche lexicale que l’élève peut outrepasser par un travail lexicographique avant sa consultation.

Jean Maillet, Lexicographe et auteur

Sujet : Les étymologies insoupçonnées : pour un décryptage sémantique
Bon, alors là, je n’ai pas vraiment compris où il voulait en venir. D'abord parce que le décryptage sémantique est clairement utilisé en étymologie (je le vois très souvent dans mes résultats de recherches), et ensuite parce qu’il pas vraiment axé sont propos par une vraie défense de cette réalité (bin, elle existe déjà quoi…). Une de ses premières affirmations forte fut « l’étymologie permet de lutter contre l’anglicisme. » Ça peut pouvoir plaire à certains, mais honnêtement je nuancerai plus ce propos. Néanmoins, il a beaucoup parler de l’importance d’apprendre l’étymologie au secondaire (peine perdue selon moi… surtout quand on enlève le latin et le grec des programmes… Triste). La deuxième partie de sa conférence fut des exemples les étymologies des mots réglisse, moustique, pédigrée, sarcophage, étourdi. Il termine en mentionnant l’onomastique comme étant encore trop insoupçonné dans sa capacité à illustrer l’histoire et à transmettre un savoir.

Pause poétique d’Hélène Merlin, Comédienne, réalisatrice et chroniqueuse sur le Mouv’ (Radio France)

Rien à dire. Un texte superbement écrit, mélangeant prose et vers, lu avec brio. Un petit moment de bonheur.

Jean-François Coriolle, Membre de l’AFEF, Académie de versailles

Sujet : L’Abécédaire : un tout premier code.
Le conférencier est un étudiant de Mr Jean Pruvost venu nous présentez ses travaux de thèse sur les abécédaires. En commençant par l’histoire de ces papiers, il continue par poser une première base : l’abécédaire est le « code de la langue ». C’en est même le première code que les gens apprennent. Ainsi, il est un ouvrage prédictionnairique nécessaire à l’apprentissage. Apprentissage qui passent de plus en plus par l’image, très importante dans l’éducation de l’enfant.

Bon j'ai pas mal résumé parce que sa conférence était très institutionnelle et que beaucoup de développements étaient très long pour des résultats pas très concrets pour moi.
Camille Martinez, Docteur en sciences du Langage ; Zeugmo, Grenoble

Sujet : La méthode en ligne Orthodidacte
Présentation intéressante d’un site internet qui propose des prestations d’apprentissages de l’orthographe et de maîtrise de la langue française. Son principe repose en partie sur la gamification et surtout sur un parcours personnalisé. Ce même intervenant a fait des études (sujet de thèse je crois) sur l’orthographe récente au sein des dictionnaires Larousse et Robert. Il a pu noter plus de 4000 différences, montrant ainsi qu’il est encore très variable. Néanmoins, il est très fixe dans le langage courant individuel (chacun utilise celui qu’il a appris, vu, préféré). Cela pose un problème de norme qui n’est pas tout le temps résolu par l’académie. Sur son site, où les gens viennent chercher une réponse, surtout pour les étrangers, ils choisissent par expérience (on peut tout mettre dedans au final…).

Conférence 4

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(Présidente de séance) Guillemette Mouren-Verret, Directrice de la revue Défense de la langue française

Elle nous a présenté Mr Santaki et moi. C’était la première fois qu’on racontait ma vie devant un parterre de gens. J'ai honnêtement pensé que ce n’était pas vraiment justifié, dans le sens où je préfère qu’on voit moins l’homme et plus le projet, mais je n’ai pas pu y couper… Il fallait passer par ça pour que ma conférence soit correctement présentée.

Rachid Santaki, Romancier et collaborateur du Mouv’

Sujet : De l’émergence du langage des jeunes à sa popularisation, et des dictées fédératrices…
Cet homme d'une trentaine d’année a un parcours assez intéressant dans l'animation pour les jeunes des cités. Il a réussi à les intéresser à l’émergence de leur mots. Leur niveau de langue les incites beaucoup à jouer avec les mots sans s’en apercevoir. C’est une chose qui est en grande partie due au rap où l'on joue beaucoup avec la musicalité des mots. Néanmoins, il tente de leur faire comprendre qu’il vaut mieux apprendre plusieurs registres de langue, tout ça sans dénigrer le leur et même en leur faisant comprendre que cette « langue » a une valeur aussi. Outre l’origine du rap, ces mots et expressions sont surtout popularisé par les jeunes, de manière circonstancielle. De part ce constat, il a décidé de lancer une dictée des cités pour réunir des gens et des générations. Le public est très éclectique et cela lui permet d’établir un dialogue entre tous. Il nous a d’ailleurs laissé un petit lexique « jeune » :

  • auch’ : fougueux/bouillant
  • bellek(?) : Attention ! (de l’arabe)
  • bicrave : vente d’objet volé, de stup
  • bicraveur : vendeur qui bicrave
  • boloss : à la base ce sont des gens abrutis par la drogue (toxicomane), le sens s’est déplacé à débile profond…
  • chouff(?) : guetteur
  • faire un chrome : faire un crédit
  • du sale : horrible, bouleversant
  • keuss : sac (à main) (verlan)
  • seum : sentiment de haine (de l’arabe « poison »)
  • lové : argent (du romanche)

Comme vous pouvez le voir, on en a déjà certains.

Lucas Lévêque, Administrateur du Wiktionnaire
Les diapos, les diapos ! Les diapos ! Les Diapos !!! Hé hé !

Sujet : Un projet collaboratif de dictionnaire
Ah mince ! C’est moi ! Bon… que vous dire… Pour ceux qui n’étaient pas encore là en septembre 2014 je vous invite à vous lire ce premier compte rendu qui présente l’ambiance de ma première conférence. Cette fois-ci le public était différent et plus nombreux. C’est devant plus d'une cinquantaine de personne avec des niveaux beaucoup plus variés qu’avant. Il y avait des étudiants de l’Alliance Française, des curieux et des linguistes de haut-niveaux (Mme Henriette Walter et consort). La moyenne d’âge était globalement de 40-50 ans. Bon, je vais pas vous faire la conférence, vous trouverez mes diapos en vignette. En ce qui concerne le retour, j'ai encore fait mouche. Bien que la dernière de la journée, je suis le seul qui a eu droit à des questions (preuve de l’intérêt des gens), et l'accueil est très chaleureux au projet. On m’a fait beaucoup de promesse de visite sur le projet, on m’a félicité pour la présentation (parfois aussi pour le projet… >_<) et j’ai beaucoup travaillé pour que les gens ne le confonde pas avec wikipédia (rude !). D’ailleurs je vais faire une autre conférence samedi 28 mars pour les Journées du Logiciel Libre (suivez un peu…) et comme j'ai une heure de présentation et pas une demi-heure, je vais insérer une diapo sur la différence WP/WT et une partie sur les autres langues du projet (actuellement, il n’y a que le français sur les diapos parce que je n’ai fait des conférences que sur ces sujets là). J'ai eu des retours toutes la seconde journée aussi où les gens m’en beaucoup plus facilement abordé (bein oui, il m'avait vu…) et j’ai répondu à beaucoup de question. J’en ai profité pour voir qui étaient-ils : des auteurs, des linguistes, des directeurs d’universités, des passionnés, des étudiants, bref, un panel plus large qu’à Angoulême. Et ce samedi 28 sera encore différent.

Vendredi 20 mars, dans les locaux de l’Assemblée Nationale, 101 rue de l’Université, Paris

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Conférence 1

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(Présidente de séance) Carine Girac, Directrice du Département Dictionnaires et encyclopédies, Éditions Larousse

Je n’ai pas grand chose à dire sur son petit discours si ce n’est qu’elle a sorti le mot quiddité en référence à Aristote. Elle sera par contre assez remontée après la conférence de Christophe Rey (intervenant n°2) car elle a affirmé que les définitions du Larousse étaient le plus neutre possible, ce qui a fait silencieusement rire la salle (vous verrez avec le contenu de la conf plus bas).

Jean Pruvost, Directeur du laboratoire CNRS LDI de l’Université de Cergy-Pontoise, Directeur éditorial des Éditions Honoré Champion

Sujet : Deux dictionnaires multiséculaires : le Dictionnaire de l’Académie française et le Larousse
Il y a deux regards pour comparer ces deux ensembles d’ouvrages, l’opposition et le rapprochement. L’opposition d’abord :

Dictionnaire de l’Académie française Larousse
Lexicographie institutionnelle Initiative privée
Compagnie de 40 membres Un homme : Pierre Larousse
Pur dictionnaire Informations encyclopédique
Neutralité idéologique Parti pris
Présentation sobre Se repose sur des illustrations
Sélectif (intensif) extensif
18 000 mots 60 000 mots

Pour les rapprochements on note que ces deux noms (Académie et Larousse) sont fortement associés aux dictionnaires. Ils font tous deux des illustrations de la langue par des exemples forgés, et ils font une description forte du premier sens, signifié de puissance duquel coule les autres sens, ceci dans une vocation pédagogique.

Christophe Rey, Métalexicographe à l’université de Picardie (n’a pas de filiation avec Alain Rey)

Sujet : Le dictionnaire, un objet pluriel, culturel et social.
Il nous a expliqué les apports venant de la métalexicographie. Cet impact sur l’étude des dictionnaires est pluriel, ce qui implique une pluralité d’objectif, de corpus et d’orientation. S’ensuit une sociologie du code « dictionnaire », l’objet est désormais détourné et fait vendre (dictionnaires amoureux…). Néanmoins l'interprétation est une nécessité mais mène une artificialité. On découvre que les piliers de la grammatisation sont les grammaires ET les dictionnaires, chacun proposant une vision de la langue. Le dictionnaire proposant par ailleurs un socle lexical identitaire pour les langues (des langues en danger monte leur propre dictionnaire à des fins de reconnaissance). Enfin, le dictionnaire est toujours basé sur un choix, globalement et entrée par entrée. D’ailleurs il nous a fait une petite revue intéressante de quelques néologismes en étudiant leur durée de vie avant leur entrée dans le dictionnaire. Il a fini sur le « paradoxe des dictionnaire » : Il est une norme → Ainsi il normalise les usages → Mais les usages l’amène à s’adapter → La norme change alors. C’est une boucle assez bizarre qui dure depuis un moment (mais que nous pourrions bien briser par la nature même de notre projet).

Ayant trouvé vraiment intéressant le travail de ce monsieur, je suis allé le voir à la pause pour lui demander de jeter un coup d’œil à notre projet. Notre originalité de fonctionnement et de remplissage diverge énormément de ce qui a été présenté. Il n’a pas assisté à ma conférence de la veille et était donc un peu perplexe à la façon dont j’ai présenté le projet en 5 seconde. J’ai fini par dire qu’on était le « dictionnaire de wikipédia » pour qu’il puisse se faire rapidement une idée. Je lui ai laissé ma carte avec l’adresse du WT, on verra bien s’il y a des études sur le wiktionnaire qui seront faites dans un avenir proche.
Sylvie Monjean-Decaudin, Université de Cergy-Pontoise, Centre de recherche interdisciplinaire en juritraductologie (CERIJE)

Sujet : Un code : un dictionnaire ? une interprétation ?
L'intervenante nous a présenté dicodex, un dictionnaire légale de code juridique. Il est basé sur le sens des interprétations en droit. Il dispose d’environ 6000 définitions de 68 codes de droit. Ces définitions sont définies par l’Assemblée Nationale dans le processus de création des lois ainsi que les institutions internationales. L'influence est à double sens entre les codes et les dictionnaires de langues. C’était assez technique et hormis une estimation du lexique juridique, notre impact aura peut-être lieu au niveau de ses traductions.

Conférence 2

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(Présidente de séance) Grabielle Le Tallec, Directrice du laboratoire CNRS LDI, UMR 71 87, Université de Paris 13
Frédéric Teffel, Directeur de recherche associé, laboratoire CNRS LDI-Cergy

Sujet : La francophonie : une norme et des valeurs
La francophonie est constituée de 3 approches : Science exacte, politique et enfin sociologique. Il en découle toujours une notion de pluralités. Mais le problème est de trouver la voie : colonialisme ou dialogue des cultures ? La révolution française peut-être comprise comme étant la première francophonie. Elle y a transmis des valeurs : Liberté, égalité, fraternité. Cette histoire fait de la langue française une langue de cultureS. Cultures qui permettent aujourd’hui non plus comme francophonie, mais comme « francopolyphonie ».

Françoise Guérard, Fondatrice du Département Hachette Dictionnaires et Industries de la langue

Sujet : Le dictionnaire et l’école au XIXe siècle : « Cachez ce mot que je ne saurais lire ». Les codes de décence dans les ouvrages destinés aux écoliers.
Cette conférence fut le moment marquant de cette deuxième matinée. Bardée de trait d’esprit, Mme Guérard nous a présenté l’impossibilité de faire des dictionnaires pour enfant à cause de la bienséance. Des mots scatologique, vulgaire et tout simplement parlant de la « chose » sont bannis, définis à la pelle (« penis : terme médical » XD) et sont à l’origine de cocasseries hallucinantes. Il faut savoir que les dictionnaires d’école de l’époque sont créés essentiellement par des prêtres et qu’enseigner la sexualité est un interdit de Dieu. Le/la pauvre écolier/ière doit faire face à des définitions toutes plus dingues les unes que les autres. Entre le vagin décrit comme le lieu où se trouvant le diable qui sortira vous crevez les yeux si vous le regardez, et la fête chrétienne de la Conception associé à concevoir où l’unique définition est « émergence d’une idée », vous vous doutez que ces petites têtes blondes avaient mailles à partir. En fait c’est simple, la bible mot par mot c’est crade (entre la vierge et les prostituées, bonjour les écarts) et la pruderie ambiante brouille toute la morale qu’elle essaie de faire passer. Certaines définitions bouclent même entre elles… Tout ceci complètement déconnecté d'une réalité où 99% des enfants sont ruraux et vivent à la ferme. Ils savent comment ça marche, la reproduction est une constituante très importante de l’élevage et j’ai un peu de peine pour les pauvres curés tiraillés entre leur pruderie et la réalité de la vie. Bref, on a beaucoup rigolé (même la conférencière qui a failli ne pas se remettre d’un fou rire).

C’est en ma qualité de conférencier que j’ai eu la chance de manger au restaurant panoramique des locaux de l’Assemblée. Bref, c’était bon, et mes convives étaient très intéressantes. Je donnerai le menu aux intéressés ! Clin d’œil J’ai pu ensuite discuter avec Mme Henriette Walter avec qui nous avons déterminé que le projet du WT doit se confronter, se faire critiquer et étudier par un point de vue extérieur et avec le recul éclairé des lexicographes et métalexicographes. Son avenir dans le milieu et la reconnaissance par celui-ci en dépend. Et j'ai enfin pris une photo d’elle que j'ai mise sur WP.

Conférence 3

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(Présidente de séance) Françoise Argod-Dutard, Présidente du Conseil scientifique des Lyriades
Jean-Pierre Colignon, Chef correcteur émérite du Monde, enseignant formateur en écoles de journalisme

Sujet : De la langue française et d’un dictionnaire du journalisme pour son bon usage
En tant que professeur issu du milieu il constate une baisse du niveau du français chez les journalistes, dont une partie volontaire : « les gens ne comprendraient pas ». De plus, les journalistes sont connus pour ne pas utiliser un bon vocabulaire. D’où l’importance de faire un dictionnaire à l’usage des journalistes avec rappel des difficultés, des règles, des paronymes et afin de libérer les variations grammaticales. D’ailleurs, il note qu’un dictionnaire fait PAR des journalistes n’aurait rien à voir : Il y aurait beaucoup d’anglicisme, des néologismes comblant des lacunes, des distinctions de termes synonymes en temps normal, des sigles et des acronymes… Il appuie beaucoup sur le fait que les écoles de journalismes fassent étudier la grammaire du français actuel. Et il rappelle pour finir que les médias ont pour rôle d’améliorer le niveau de vocabulaire de chacun.

Bruno Dewaele, Agrégé, champion du monde d’orthographe, chroniqueur du langage à La Voix du Nord

Sujet : Le dictionnaire : traduction, voire trahison du monde ?
Ce monsieur a lu un magnifique texte sur les différences entre les dictionnaires Larousse et Robert. Très drôle et très bien écrit nous avons passés un grand moment de poésie. Je vous donne ici sa conclusion : « Orsenna disait prendre un dictionnaire sur île déserte pour seul livre, mais nous lui répondrions : Lequel ? ».

Pascal Raphael Ambrogi, Inspecteur général de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche, Haut Fonctionnaire chargé de la langue française et de la terminologie (Absent pour lumbago, son texte sera lu par Paul Mathias, un intervenant de la conférence suivante)

Sujet : De l’enrichissement de la langue française au respect du bon usage au service du sens : un dictionnaire au service de la nuance.
Bon… Je vais pas y aller par quatre chemins, autant y’a des phrases qui ne me dérangent pas trop, « Enrichir le vocabulaire par une institution terminologique est d’utilité publique et justifie la qualité de la langue à créer et évoluer. » Autant toute la deuxième partie de son discours sur la francophonie est très franco-centré avec 20 ans de retard sur les pensées, tout en faisant caca sur les autres langues du monde. Et vous empaquetez le tout d’un pessimisme patent. Bref, un vieux con jouant du cétémieux à vent…

Conférence 4

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(Président de séance) Olivier Bertrand, Directeur du département de Lettres modernes, Université de Cergy-Pontoise, laboratoire CNRS LDI
Pierre-André Buvet et Salah Mejri, Professeurs d’université, laboratoire CNRS LDI, Paris 13 (Mr Salah Mejri était absent)

Sujet : Exploitation d’un dictionnaire électronique des personnalités politiques dans un système d’analyse de l’opinion
Je ne sais pas si vous le sentez là, mais c’est un titre de publication scientifique bien velue. C’est un sujet de recherche de haut niveau pas du tout accessible à la salle qui nous a été présenté. J'ai pu en comprendre une partie grâce à mes savoirs informatique, mais il a perdu 99% des gens en 5 minutes. Concrètement il fait du traitement sémantique de publication politique en couplant une approche mathématique à une approche linguistique en utilisant des dictionnaires sémantiques constitués pour ça. Bref, peut-être que dans 30 ans, le wiktionnaire pourra l’aider…

Paul Mathias, Ancien directeur de programme au Collège international de philosophie, Inspecteur général de l’Éducation nationale

Sujet : Le numérique : une lexicographie troublée
Il faut rendre son honneur à ce monsieur, il a beau avoir lu un texte puant à la conférence précédente, la sienne fut diablement intéressante car elle exprime bien des troubles de notre langue d’aujourd’hui. Les troubles actuels de la langue sont dus à l’investissement du numérique dans la vie non-numérique. Cela effectue un débitement de la langue qui est envahie non pas par l’anglais, mais par du globbish. Ce dernier fait n’est au final pas intéressant (mais il mérite d’être affronté et confronté) mais n’est pas nié pour autant. La question importante est : y’a-t-il un problème de rapport de la langue au monde numérique ? Y’a-t-il un problème du lexique informatique ? Et puis d’abord : Qu’est-ce la « langue » ? Qu’est-ce « user de la langue » ? « User des mots » ? « User des mots dans un champ numérique » ? Y’a-t-il un problème ? OUI. La langue est une expression des idées, elle ENCODE. C’est une technique naturelle. Le lien langage informatique et langue naturelle est différent du lien entre langue naturelle et lexiques techniques. Exemple : Il n’est pas utile de comprendre des lexiques techniques, elles sont une organisation des idées toutes les deux. Mais le langage informatique produit des pratiques et des effets. C’est un système de codage qui remplis des fonctions. Sa réductibilité syntaxique ne suffit pas à le réduire à un simple outillage. Sa puissance opératoire nous incite à repenser à ce que pour est « parler » et comment les machines l’expriment. Avant, la pensée passait par les cordes vocale pour produire des paroles. Aujourd'hui la pensée passe par une machine (via son code informatique) pour produire cette parole. Il est important de savoir dans quelle mesure le langage informatique infléchie sur la pensée. Il faut donc considérer le code non pas comme un outil, mais comme des séquences intellectuelles mises bout à bout. L’encodage des textes et des images lisse les différences (tout est du binaire). De plus, le stockage aussi a des conséquences sur l’existence des œuvres numériques. Enfin, l’ordre des données n’est pas neutre et est lui-même exploitable. Il tire trois conclusions de cette réflexion :

  1. Les pratiques informatiques les plus anodines sont intellectuelles.
  2. Les langages informatiques sont intellectuels.
  3. Les langages informatiques sont des médiateurs nouveaux entre les langues.

Et de conclure : « Il faut apprendre les langages informatiques ! »

Je suis entièrement d’accord sur toute la ligne de sa pensée. C’était bien sûr beaucoup plus développé, mais vous avez ici l’essentiel.
Laurent Catach, Consultant en édition numérique (anciennement chez Robert)

Sujet : Dictionnaires numériques : nouveaux codes, nouveaux usages.
Bon, je vais pas vous mentir, cette conférence est THE conférence nous concernant. Celle d’avant apportait une réflexion philosophique nécessaire au débat. Celle-ci y apporte une étude technique que j’attendais bigrement, de plus ce monsieur a assisté à ma conférence la veille et a intégré le WT dans ses réflexions (autant qu’il a pu en une journée). Elle aura donc une présentation un peu particulière (2 page de notes). Alors d’abord, qu’est-ce que le code ? Cela permet la lecture et la compréhension de l’information présente. En rapport au texte, il fait autorité. Mais il demande une compétence et donc un apprentissage : bien écrire et bien parler. Son utilisation et sa maniabilité en sont ses fonctionnalités. Les dictionnaires (papier NDLyokoï) sont très codés et très formatés. Cela est dû au manque de place et au prix du papier, ils doivent présenter un condensé d’information. Cela implique beaucoup d’implicite et de prérequis qui demandent un apprentissage. Voici la liste de ce qu’apporte le dictionnaire numérique :

  • Plus de contrainte de place
  • Plus d’abréviations
  • Des aides contextuelles (survol de la souris)
  • Une transformation de l’implicite en explicite
  • Un apport d’autres support (Audio, vidéo, image existant déjà auparavant)
  • Apport d’autres présentations comme les tableaux, les arbres, les diagrammes
  • Apport de fonctionnalités technologiques (en fonctions des clients - mobiles, tablettes, ordinateurs)
  • La recherche évoluée en DES rechercheS (grâce aux complétions automatiques, à l’apport des flexions, des correcteurs…)
  • La possibilité d’un hyperappel depuis un autre texte (sur le net, ou sur Word)
  • L'utilisation se fait via des moteurs de recherche (gogol pour la France essentiellement)
  • Il est en complète intégration dans son milieu, c’est un composant
  • Il dispose de liens hypertextes qui permet le parcours personnalisé
  • Il fait une mise en relation du savoir et participe à un réseau d'informations
  • Il est instantané (de part sa gratuité)
  • Il est accessible partout (via mobile)
  • Il s'adapte au lecteur grâce à l’ergonomie
  • Il dispose d’un nouveau volume de définition (soupçon de prétention à l’exhaustivité)
  • Il brouille les frontières entre les différentes natures des dictionnaires (spécialisés, des synonymes…)
  • Il dispose d’une actualisation rapide (ça c’est le WT, qu'il appelle WP d’ailleurs)
  • Il opère un changement de nature des « objets » en ajoutant des cartes, etc…
  • Il dispose d'une interactivité nouvelle, grâce aux réseaux sociaux, et à l’outil collaboratif (ça c’est encore nous)
  • Il est beaucoup plus précis sur la nature d'un mot, les sources de l’information et sur son éditorialisation (C’est nous encore)
  • Il est modulable et dispose d'une profondeur de champ bien supérieure (encore nous)
  • Il cite clairement le WT comme ayant radicalement changé les choses, comme étant un OVNI parmi les autres dictionnaires
  • Enfin, le numérique implique aussi de repenser l’étymologie non plus comme une information trop annexe pour être développée

Comme vous pouvez le voir ce monsieur a compris l’intérêt du numérique pour l'avenir des dictionnaires et dispose de savoirs théoriques qui lui permettent d’étudier cela. Je suis bien évidemment allé lui parlé à la fin de sa conférence, à vrai dire il m’attendait un peu aussi. Outre son contact nous avons eu une bonne discussion autour du sujet de sa conférence et j'ai pu creuser un peu ma description du WT.

Clôture des 22e Journées Des Dictionnaires

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Divers discours de remerciement ont permis de perdre un peu de temps (les gardiens s'impatientaient, lol), mais ce fut le tout dernier qui m’a encore plus marqué. Mr Axel Maugey nous a encore servi une francophonie crade obnubilé par « Les Grands Auteurs Historiques de la Langue Française » et le « Devoir de Mémoire » de cette première. C'était dommage d’avoir cette teinte passéiste après tant de belles conférences sur l’importance des mots… Mais bref ! C’était fini.

Je me suis promené le lendemain au Louvre prendre des photos pour WP de la Victoire de Samothrace restaurée (un vrai bijou !) et suis rentré bien crevé ! Mais j’ai apporté avec moi des contacts à foison. En plus de tout ceux des conférenciers, je peux vous proposer aussi les contacts de ces deux personnes :

  • Henriette Walter, linguiste
  • Maria Teresa Rijo da Fonseca Lino, Directrice du centre linguistique de l’Universidade Nova De Lisboa (Université neuve de Lisbonne)

N’hésitez pas à m’en faire la demande. Enfin, j’ai donné mes cartes à 11 personnes, dont une qui a étudié les langues d’oïl et qui dispose d’énormément de sources (il voudrait d’ailleurs en faire un don), j’attends son mail avec impatience (quel erreur de ne pas avoir pris le sien Triste !

IL FAUT FAIRE UNE PROMOTION IRL DU PROJET. Voilà, c’est dit, je vais pouvoir développer. La grande majorité de nos utilisateurs ne nous différencient pas avec WP, ce n’est en soi pas un problème sauf lorsqu’ils ont le potentiel d’aller plus loin s’ils nous avaient clairement identifié et différencié de WP. Et ces gens à gros potentiel sont des amateurs de mots pour la plupart (scrabble, mots croisés, j’en passe) et encore plus des lexicographes et des linguistes pour qui notre outil peut apporter beaucoup de chose. Je pense qu’une implication plus visible des contributeurs est nécessaires pour notre projet. J'ai eu jusqu’à vendredi soir en sortant des conférences des promesses d'intérêt et des encouragements (« C’est génial ce que vous faites », « Bravo, je connaissais pas », etc), et pourtant j’ai manqué de temps pour parler avec tout le monde et peut-être en convertir un ou deux sur le projet.

Merci de m’avoir lu. Des câlins. --— Lyokoï (Parlons Mort de rire) 26 mars 2015 à 16:41 (UTC)