Utilisateur:Loherain/brouillon/arciut
Étymologie
[modifier le wikicode]→ voir arcetum Du latin receptum, qui avec le préfixe béarnais ar- donna le verbe arreceber, recevoir. Attestation : Coutume de Bearn , titre 1, article 30, titre 20, article 3.
Nom commun
[modifier le wikicode]| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| Loherain/brouillon/arciut | Loherain/brouillon/arciuts |
| \Prononciation ?\ | |
arciut \Prononciation ?\ (genre à préciser : {{m}}, {{f}}, {{mf}}, {{n}} ?)
- (Droit féodal) (Béarn) Redevance dûe par les abbés aux évêques liée au droit de gîte : droit d'être reçu et nourri sur les terres qui dépendent de leur maison.
- À la maison de Péré, au bout du pont de Nay, la terre et toutes ses dépendances doivent arciut à l’abbé, avec sept hommes à cheval et trois hommes à pied. Le cheval de M. l’abbé de Saint-Pé aura une quartère d’avoine, et les autres six chevaux suffisante et bonne nourriture. Si monseigneur l’abbé mène avec lui des chiens, que tous aient suffisamment à manger ; et s’il a des vautours, faucons ou éperviers, qu’on leur donne une poule, et cela une fois l’an. Fut fait ledit arciut par monseigneur Raymond Améric de Baseilbac, abbé dudit monastère, l’an 1433 et le 11 novembre. — (Cartulaire de Saint-Pé)
Variantes
[modifier le wikicode]Synonymes
[modifier le wikicode]- albergue
- aubergarde (aubergada)
Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage