(Nom propre 1 et Prénom) Du latin Maria, du grec ancien Μαρία (María), de Μαριάμ (Mariám), de l’araméen ܡܪܝܡ (Maryām) correspondant à l’hébreu מרים (Miryam). Jean Eudes décrit dix sept étymologies « traditionnelles » du nom de Marie.
Selon Grégoire de Nysse (Homélie sur la Nativité), signifie la grâce (« pleine de grâce »).
« Goutte d'eau de la mer ». מים mayim « eaux », «mer » en hébreu, (mar, maris en latin), et יַמָּאyam , «goutte d'eau » (stilla) de la mer, mir en germanique, d'où l'expression « stillamaris » d'après saint Jérôme, « goutte d'eau de la mer », déformé ensuite en « stellamaris », étoile de la mer (qui conduit le navire au port), étymologie préférée par saint Bernard et rendue célèbre par Charles Péguy, ceci dû à la coquille d'un copiste venant après saint Eucher de Lyon; ( stella maris, comme « moera », « l'étoile d'Isis brillant dans la constellation du Chien » (Dom Calmet).
De l'hébreu מאור « maor » , astre, להאיר « heir » , « illuminer , éclairer » en hébreu : mère de la lumière du monde, sagesse mise en lumière.
Mariam plerique assumant interpretari « illuminant me isti » uel « illuminatrix » uel « smirna maris […]. Melius est autem ut dicamus sonare eam stillam maris siue amarum mare . Sciendum quoque Maria sermone siro domina ».— ( Jérôme de Stridon, Interprétation des noms hébreux)
De Mẩrầ , Mẩrya, Mẩri, Seigneur, Maître, en araméen et en syriaque, « domina » en latin, et « mir » en germanique (d'après Jérôme, Isidore, Eucher) d'où maîtresse, dame, « Notre-Dame » ce qui donne aussi « Domina maris », maîtresse de la mer (Livre des Proverbes, 8). (mard en ancien persan, mar en arabe, mir en persan qui donne émir et peut être miresse en ancien français).
(Poétique) « Je me tiens la nuit au bord de la mer en furie. Je vois l'immensité sombre, l'écume blonde, […] là-bas au bord des flots sauvages, lourds et noirs, fixée au même point, la belle étoile. Des brumes nordiques polaires me susurrent à l'oreille, de très loin, ces mots ineffables et sûrs, Moi, mer, mare, ma'er, mater, mo'er, moder, morgyne, mirjam, Marie, mère. »— (Johannes Schlaf, Stella Maris)
Marie, de l' hébreu מרmōr, la myrrhe, venant de l'hébreu מרר : marar : affliction, amertume, souffrance et larmes par allusion à la Passion de Jésus. « Mer d'amertume » de « mar », מָרָה marah, amer en hébreu et « yam », la mer :
« mer car elle est remplie des eaux de la grâce, elle est amère elle a souffert en son Fils, elle est aussi une mer bien amère car a submergé Satan » — (saint Bonaventure, Miroir de la bienheureuse Vierge Marie)
XIXe siècle.
mr(i) aimer .
de l'égyptien « mry », exprimant l'Amour infini, sous Sésostris, ou de Amon, dieu solaire, dieu bon, en égyptien, la bien-aimée, de racine « mry », l'immortalité
« Mer » en ancien égyptien signifie « aimer ». Le mot est symbolisé en hiéroglyphes soit par le symbole
Hiéroglyphe
Symbole
Sens métaphorique chrétien
d’une houe qui creuse la terre pour la rendre féconde
«Selon le Professeur Sarwat Anis Al-Assiouty, « Maria » dérive de l’égyptien « mri » signifiant « l’aimé ». A partir de « mri », il y a différentes déclinaisons utilisées en Egypte, mri-im ou mri-yam signifiant l’aimée de cet endroit, mri-amon signifiant « l’aimée d’Amon ».
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