Modèle:Entrée du jour/2021/03/26
marteler — Verbe \maʁ.tə.le\
- Battre à coups de marteau.
- Le produit obtenu était une loupe impure, très souvent aciéreuse, mêlée à beaucoup de scories ; on la purifiait en la cinglant et en la martelant plusieurs fois. — (Louis Knab, Fabrication et emplois industriels de l'acier, Paris : G. Steinheil, 1869, page XII)
- (Sens figuré) — En proie à un violent accès de fièvre, je ne suis guère disposé à admirer le paysage. Je grelotte, je suis tourmenté par une soif ardente, chaque pas de mon cheval martelle ma tête bourdonnante. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 133)
- (Absolument) — Marteler sur l’enclume.
- Troubler ; remplir d’inquiétude.
- Langue de l’exemple manquante !
- Répéter avec insistance, sans faire appel au raisonnement.
- « Si on filialise, c’est l’explosion du groupe, on ne peut l’accepter », a martelé Jean-François Knepper. — (journal 20 minutes, no 1144, 1er mars 2007)
- (Foresterie) Marquer les arbres et arbustes à couper, en forêt.
- Lors du martelage des parcelles sinistrées, le gestionnaire peut être amené à marteler une tige non touchée s'il considère qu'elle est sans avenir compte-tenu des dégâts dans le peuplement qui l'entoure ou que son abattage est rendu nécessaire pour l'exploitation des chablis. — (Yves Birot, Guy Landmann, Ingrid Bonhême, La forêt face aux tempêtes, Éditions Quae, 2009, page 63)
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