Bélaycois
Apparence
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Étymologie
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Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier et pluriel |
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Bélaycois \be.la.i.kwa\ |
Bélaycois \be.la.i.kwa\ masculin (pour une femme, on dit : Bélaycoise) singulier et pluriel identiques
- Habitant de Bélaye, commune française située dans le département du Lot.
- S’il existe des légendes accrochées à l’histoire d’une région ou d’un village comme le lychen [sic : lichen] à la pierre, celle de Bélaye (Lot) demeure un exemple singulier. Aussi, encore aujourd’hui, chaque habitant de cette cité quercynoise connaît-il cette fantastique histoire qui ouvre cette série de contes. Pour ma part, je l’ai recueillie un soir de l’hiver 1972 auprès de Gabriel Clerc, un authentique Bélaycois au crépuscule de sa vie…
[…]
Décembre était donc là, avec son froid et sa neige, contraignant les villageois à rester dans leurs demeures, chacun s’adonnant aux travaux d’hiver tels que l’égrenage du maïs ou la dénoisillade. Néanmoins, braves gens, en ces temps de froidure, le Drac redoublait ses ravages ; aux dires de certains paysans, parfois, il était même à deux endroits à la fois. La terreur s’était donc emparée de toutes les bonnes gens à tel point que dès l’Angelus sonné, plus personne ne se hasardait à laisser poindre le bout de son nez dans la nuit noire. Les drôles refusaient d’aller tirer le vin à la cave, les femmes ne daignaient plus aller chercher le fagot de bois qui devait alimenter le feu de la veillée. L’appréhension et la frayeur étaient telles que l’on avait surnommé Bélaye « le champ du diable ». La cité maudite se trouvait ainsi mise en quarantaine, nul habitant des localités voisines n’osant acheter les récoltes des Belaycois. Un tel état de tourmente devenait insupportable et l’on décida enfin, le 24 Décembre [sic : décembre] 1760, d’organiser une gigantesque battue dans tout le pays à laquelle participeraient tous les hommes valides de la cité, chacun devant se munir de pieux, de fourches et de toutes armes pouvant mettre un terme aux agissements de cette incarnation du diable qui, depuis de longs jours, dévastait tout ce que Dieu faisait. — (Jean-Pierre Alaux, Si mon païs m’était conté : contes, Éditions Eché, Toulouse, 1981)
- S’il existe des légendes accrochées à l’histoire d’une région ou d’un village comme le lychen [sic : lichen] à la pierre, celle de Bélaye (Lot) demeure un exemple singulier. Aussi, encore aujourd’hui, chaque habitant de cette cité quercynoise connaît-il cette fantastique histoire qui ouvre cette série de contes. Pour ma part, je l’ai recueillie un soir de l’hiver 1972 auprès de Gabriel Clerc, un authentique Bélaycois au crépuscule de sa vie…
Variantes
[modifier le wikicode]Notes
[modifier le wikicode]- Ce mot est un gentilé. Un gentilé désigne les habitants d’un lieu, les personnes qui en sont originaires ou qui le représentent (par exemple, les membres d’une équipe sportive).