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ἀντιλαβή

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : ἀντιλαϐή
Déverbal de ἀντιλαμβάνω, composé de ἀντί, antí (« contre ») et de λαμβάνω, lambánɔ̄ (« prendre »).
Cas Singulier Pluriel Duel
Nominatif ἀντιλαβή αἱ ἀντιλαβαί τὼ ἀντιλαβά
Vocatif ἀντιλαβή ἀντιλαβαί ἀντιλαβά
Accusatif τὴν ἀντιλαβήν τὰς ἀντιλαβάς τὼ ἀντιλαβά
Génitif τῆς ἀντιλαβῆς τῶν ἀντιλαβῶν τοῖν ἀντιλαβαῖν
Datif τῇ ἀντιλαβ ταῖς ἀντιλαβαῖς τοῖν ἀντιλαβαῖν

ᾰ̓ντῐλᾰβή, antilabḗ *\an.ti.la.bέ:\ féminin

  1. Anse, prise, ce qui permet de saisir.
    • Τοὺς δ’ οὖν Λυσιτανούς φασιν ἐνεδρευτικοὺς, ἐξερευνητικοὺς, ὀξεῖς, κούφους, εὐεξελίκτους· ἀσπίδιον δ’ αὐτοὺς δίπουν ἔχειν τὴν διάμετρον, κοῖλον εἰς τὸ πρόσθεν, τελαμῶσιν ἐξηρτημένον· οὔτε γὰρ πόρπακας οὔτ’ ἀντιλαβὰς ἔχει.— (Strabon, Γεωγραφικά, Livre III, ch. iii, 6.)
      Les Lusitans, à ce qu’on dit, excellent à dresser des embuscades et à éclairer une piste ; ils sont agiles, lestes et souples. Le bouclier dont ils se servent est petit, n’ayant que deux pieds de diamètre, la partie antérieure en est concave, et ils le portent suspendu à leur cou par des courroies, on n’en voit pas qui ait d’anse ou d’agrafes.— (Géographie de Strabon, traduction par Amédée Tardieu, T. I, Hachette, Paris, 1909.)
  2. Prise, action de prendre.
    • Τῷ δὲ Γυλίππῳ καὶ τοῖς Συρακοσίοις παρῆν μὲν αἰσθάνεσθαι, ὁρῶσι καὶ αὐτὴν τὴν παρασκευήν, ὅτι ναυμαχήσουσιν οἱ Ἀθηναῖοι, προηγγέλθη δ’ αὐτοῖς καὶ ἡ ἐπιβολὴ τῶν σιδηρῶν χειρῶν, καὶ πρός τε τἆλλα ἐξηρτύσαντο ὡς ἕκαστα καὶ πρὸς τοῦτο· τὰς γὰρ πρῴρας καὶ τῆς νεὼς ἄνω ἐπὶ πολὺ κατεβύρσωσαν, ὅπως ἂν ἀπολισθάνοι καὶ μὴ ἔχοι ἀντιλαβὴν ἡ χεὶρ ἐπιβαλλομένη.— (Thucydide, Ἱστορία τοῦ Πελοποννησιακοῦ Πολέμου, Livre VII, ch. lxv, 1, 2.)
      Gylippos et les Syracusains pouvaient voir distinctement que les Athéniens se préparaient au combat. De plus, on les informa que l’ennemi devait utiliser des grappins de fer. Ils prirent en conséquence toutes leurs dispositions ; en particulier, ils garnirent de peaux les proues et les gaillards ; ainsi les grappins glisseraient et n’auraient pas de prise.— (Histoire de la Guerre du Péloponnèse.)
    • Σιγὴ οὖν ἐγένετο ταῦτα εἰπόντος τοῦ Σωκράτους ἐπὶ πολὺν χρόνον, καὶ αὐτός τε πρὸς τῷ εἰρημένῳ λόγῳ ἦν ὁ Σωκράτης, ὡς ἰδεῖν ἐφαίνετο, καὶ ἡμῶν οἱ πλεῖστοι· Κέβης δὲ καὶ Σιμμίας σμικρὸν πρὸς ἀλλήλω διελεγέσθην. Καὶ ὁ Σωκράτης ἰδὼν αὐτὼ ἤρετο, « Τί; ἔφη, ὑμῖν τὰ λεχθέντα μῶν μὴ δοκεῖ ἐνδεῶς λέγεσθαι; πολλὰς γὰρ δὴ ἔτι ἔχει ὑποψίας καὶ ἀντιλαβάς, εἴ γε δή τις αὐτὰ μέλλει ἱκανῶς διεξιέναι. εἰ μὲν οὖν τι ἄλλο σκοπεῖσθον, οὐδὲν λέγω· εἰ δέ τι περὶ τούτων ἀπορεῖτον, μηδὲν ἀποκνήσητε καὶ αὐτοὶ εἰπεῖν καὶ διελθεῖν, εἴ πῃ ὑμῖν φαίνεται βέλτιον <ἂν> λεχθῆναι, καὶ αὖ καὶ ἐμὲ συμπαραλαβεῖν, εἴ τι μᾶλλον οἴεσθε μετ᾽ ἐμοῦ εὐπορήσειν. »— (Platon, Φαίδων , éd. John Burnet, 1903, 84c, 84d.)
      Ces paroles de Socrate furent suivies d’un silence qui dura longtemps. Lui-même était visiblement absorbé par ce qui avait été dit au cours de l’entretien et la plupart d’entre nous l’étaient aussi. Cependant Cébès et Simmias s’entretenaient entre eux à voix basse. Socrate, s’en étant aperçu, s’adressa à tous les deux « Hé ! dit-il, peut-être trouvez-vous que ce que nous avons dit est insuffisant. Il reste en effet bien des doutes et des objections à examiner, si l’on veut approfondir comme il faut la question. Si c’est d’un autre sujet que vous vous occupez, je n’ai rien à dire. Mais si c’est à propos du nôtre que vous êtes embarrassés, n’hésitez pas à parler vous-mêmes et à vous expliquer, si vous pensez qu’il y a mieux à dire sur le sujet, et à votre tour, prenez-moi pour second, si vous croyez que je puisse vous aider à sortir d’embarras. »— (Phédon.)
    • Ὡς δὲ λεῖος εἶ καὶ ὀλισθηρός, ὦ Πλοῦτε, καὶ δυσκάτοχος καὶ διαφευκτικός, οὐδεμίαν ἀντιλαβὴν παρεχόμενος βεβαίαν ἀλλ´ ὥσπερ αἱ ἐγχέλεις ἢ οἱ ὄφεις διὰ τῶν δακτύλων δραπετεύεις οὐκ οἶδα ὅπως.— (Lucien, Timon, 29.)
      C’est qu’aussi, Plutus, tu es tellement lisse, glissant, prompt à la fuite ! Tu n’offres aucune prise, et, semblable à une anguille ou à un serpent, tu t’échappes, je ne sais comment, à travers les doigts.— (Timon ou le Misanthrope.)

Dérivés dans d’autres langues

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Références

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