être maître de
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Composé de être et de maitre → voir possum, « pouvoir, être maitre » en latin, qui dérive de la même métaphore sur la base de potis (« maitre »).
Locution verbale
[modifier le wikicode]être maître de \ɛ.tʁə mɛtʁ də\ (pour une femme, on dit : être maîtresse de) (se conjugue → voir la conjugaison de être)
- Dominer ; maîtriser.
Au milieu de ces irrésolutions, le 22 avril, les républicains de Fribourg en Brisgau font prévenir les chefs des diverses colonnes qu'ils sont maîtres de la ville et qu'ils les attendent.
— (Louis-Antoine Garnier-Pagès, Histoire de la Révolution de 1848, tome 2 : Europe, Paris, Pagnierre, 1861, page 351)La Commune démarra par ce crime. Bientôt l'insurrection fut maîtresse de Paris […].
— (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- (Devant un verbe à l'infinitif) Avoir la liberté de.
Je me suis vu bientôt maître de feuilleter un gros in-folio relié en maroquin rouge, et réunissant plusieurs rapports de police de l'année 1709.
— (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
Vocabulaire apparenté par le sens
[modifier le wikicode]Dérivés
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]- Normand : être sire de (*), yêtre sire de (*)
Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « être maître de [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « être maître de [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « être maître de [Prononciation ?] »