éléphantarque
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
éléphantarque | éléphantarques |
\e.le.fɑ̃.taʁk\ |
éléphantarque \e.le.fɑ̃.taʁk\ masculin
- (Antiquité) Chef d’une compagnie de soldats portés par des éléphants [1].
Je suis présentement accablé de fatigue, je porte sur les épaules deux armées entières ; trente mille hommes d’un côté, onze mille de l’autre, sans compter les éléphants avec leurs éléphantarques, les goujats et les bagages !
— (Gustave Flaubert, Correspondance, lettre à Mle Amélie Bousquet, juillet 1860)Pour les exciter encore, les éléphantarques baissés derrière le col, afin d’éviter et les traits ennemis et ceux qui commençaient à voler du haut des tours, leur piquaient les oreilles avec de longues javelines.
— (Henri Cavaniol, Nidintabel : la Perse ancienne, A. Durand et Pedone-Lauriel, 1868, p. 189)Puis, à l’effet de rompre la solide infanterie romaine, Annibal donne à son éléphantarque l’ordre de charger.
— (Eugène Hennebert, Histoire d'Annibal, Imprimerie impériale, Paris, t. 3, 1891, p. 363)
Vocabulaire apparenté par le sens
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- [1] Cette définition est celle du Grand dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse (t. 7, 1870). On lit dans le Dictionnaire analogique de la langue française de Prudence Boissière : « Thérarque, celui qui commandait deux éléphants. Il y avait aussi l’epithérarque, qui en commandait quatre ; le zoarque, qui n’en commandait qu'un ; l’ilarque, qui en commandait huit ; l’éléphantarque, seize ; et l’hérarque, trente-deux. » (10e édition, Larousse, 1908, p. 470) Dans le Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines de Charles Victor Daremberg et Edmond Saglio, il est précisé : « On voit donc que l’éléphantarque n’était, à proprement parler, que le chef de seize éléphants, mais ce nom paraît s’être appliqué aussi, dans un sens plus large, au chef supérieur de tous ces animaux dans une armée. » (t. 2, 1re partie, Hachette, 1892, article « Elephas », p. 545)