écoutière
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (XXe siècle) Créé comme dérivé d’écoute, nom d'un cordage dans la marine à voiles. Forgé par Jean Giraudoux [1].
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
écoutière | écoutières |
\e.ku.tjɛʁ\ |
écoutière \e.ku.tjɛʁ\ féminin
- (Extrêmement rare) (Marine) Partie du gréement d'un navire, sans plus précisément la définir, mais qui est différente du ramat.
Les navires des Grecs sont en vue, et ils ont hissé leur pavillon non au ramat mais à l’écoutière.
— (Jean Giraudoux, La guerre de Troie n'aura pas lieu, acte Ier, scène 9 ; Éditions Bernard Grasset, collection Le Livre de Poche, Paris, 1963, page 78.)Et, de fille en anguille, chaque femme en arrive à donner son avis, ce concerto de cons servés dégénère rapidement en révolution sexuelle et nautique. L’écopeuse voudrait écoper chaque SS jusqu’à la dernière goutte. La manilleuse aimerait qu’on la manille et la démanille à perte de souffle. La dériveuse ne pense plus qu’à dériver dans un torrent de sperme. L’écoutière est à l’écoute des battements de son sexe. La cularde retrouve la hantise de son cul et la caréneuse le carénage de son corps.
— (Jacques Sternberg, Le Navigateur, Albin Michel, 1976 → lire en ligne)
Notes
[modifier le wikicode]- Ce mot a été forgé par Jean Giraudoux qui l’a utilisé ce mot et ramat une seule fois et dans la même phrase dans La guerre de Troie n'aura pas lieu [1]. On retrouve également un usage dans Le navigateur par Jacques Sternberg qui s’amuse à mélanger termes maritimes et sexualité [2].
Vocabulaire apparenté par le sens
[modifier le wikicode]Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
[modifier le wikicode]- [1] Lucien Victor, Poétique de Giraudoux, Textuelles, 2023 → voir en ligne
- [2] Jacques Sternberg, Le Navigateur, Albin Michel, 1976 → voir en ligne