Emprunt au picard wassingue, lui-même du flamand, issu de wassen, « laver », wassching, « lavage ». Attesté dès 1856 par P. Legrand (Dictionnaire du patois de Lille).
N’est-ce point aujourd’hui samedi ? Ma femme lave la maison, et, comme j'ai horreur des wassingues…— (Charles Deulin, Contes d’un buveur de bière, Librairie internationale, 1868, page 7)
Une bouffée de mauvais temps pesa rageusement sur la verrière. Un petit reptile noir, qui partait du bas de la fenêtre, se mit à ramper lentement… À quoi je connus que la fenêtre fermait mal et que l’eau commençait à imbiber le tapis, j’allais chercher des « wassingues » et le secours de Maria, l’Aveyronnaise qui me servait à cette époque-là.— (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, 1968, pages 40-41)
La crainte du « noir », la fétidité, la peur des rats, les arrêtaient sur le seuil, et c’est avec répugnance, du bout des doigts, qu’ils tiraient à eux les wassingues et les balais de bouleau.— (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
Il dit « Nom de Dieu de nom de Dieu ! », puis, dans un mouvement d’une extrême rapidité, enleva son pantalon et, à la façon d’une wassingue, s’en servit pour éponger l’inondation.— (Jean-Paul Dubois, Vous plaisantez, Monsieur Tanner », Éditions de l’Olivier, 2006, page 196)
Un blanc sec sur le zinc Vaut mille wassingues Pour, toute peine bue, En essuyer la crue…— (Thomas Fersen, « Ne pleure plus », album Les Ronds de carotte, 1995)
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