versure
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Nom 1) Du latin versura (« versement »).
- (Nom 2) De l’italien versura issu du précédent et, pour le sens, apparenté à verste, au latin versus (« mesure agraire valant cent pieds carrés »).
Nom commun 1
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
versure | versures |
\vɛʁ.syʁ\ |
versure \vɛʁ.syʁ\ féminin
- (Rare) Versement d’eau, écoulement.
Grâce à ses versures abondantes, elle [une source] permit l'irrigation des jardins riverains, appartenant aux Pères Minimes.
Longtemps ses [la fontaine des Augustins, à Aix] versures, c'est-à-dire l'eau qui s'écoulait du bassin, ont été utilisées pour remplir le bassin de la gare afin d'alimenter le train des Alpes.
- Emprunt fait auprès d'une personne, d'un organisme, pour en rembourser un autre.
Le premier trait en est la prolifération, reflet inversé de la prolifération des acquis dans le modèle orthodoxe : la versure, emprunt contracté pour payer les arrérages d'un autre emprunt, est sans doute une pratique assez courante [...].
— ( Europe: revue littéraire mensuelle, Éd. Denöel, 2000)L'emprunt qu'un débiteur imprudent fait à l'un pour rembourser l'autre est une versure, qui tourne la difficulté sans la résoudre.
— (Vie et Langage, Numéros 22/23, page 174, année 1954)
Vocabulaire apparenté par le sens
[modifier le wikicode]- cavalerie (sens emprunt)
Traductions
[modifier le wikicode]voir versement.
Nom commun 2
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
versure | versures |
\vɛʁ.syʁ\ |
versure \vɛʁ.syʁ\ féminin
- (Métrologie) Unité de mesure correspondant à 123 ares.
Cependant, avant 1767, on n'a jamais labouré plus de 53,000 versure, pas même en 1764, lors de la famine[.]
— (Voyage de Henri Swinburne dans les Deux Siciles, en 1777, 1778, 1779 et 1780, traduit de l'anglois par un voyageur françois [Benjamin de Laborde, Henry Swinburne, La Borde, 1785])
Traductions
[modifier le wikicode]Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
[modifier le wikicode]- Jean Baptiste Bonaventure Roquefort, (1-778 p.), 1808