ver-coquin
Apparence
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Étymologie
[modifier le wikicode]- De ver et coquin, car cet animal était censé envahir le cerveau et aurait rendu le malade frénétique.
Nom commun
[modifier le wikicode]ver-coquin masculin (pluriel à préciser)
- (Vieilli) (Viticulture) Chenille parasite qui dévore les boutons floraux et les grappes de la vigne.
La cochylis est très anciennement connue en Champagne, où sa chenille porte ou a porté les noms de ver coquin, ver rouge, ver de vendange, ver de l’automne. Des invasions sérieuses y ont eu lieu de 1779 à 1784 et on a vu le souci qu’elle donnait aux vignerons du XIXe siècle.
— (Les dangers auxquels la vigne est exposée , sur le site de l’Union des Maisons de Champagne (http:/ /maisons-champagne.com/fr/), consulté le 5 mars 2017)Arrêté du 30 octobre 1905 édictant des mesures pour combattre le ver coquin.
— (Législation du Grand Duché du Luxembourg)La plaie de Servais Lubin corrompit le village, et cela fut tôt fait, car la pustule est aux laboureurs ce que le ver-coquin est à la vigne.
— (Henri Béraud, Le Bois du templier pendu, Les Éditions de France, Paris, 1926)
- (Par extension) Caprice ou fantaisie que l'on croyait provoqué par un ver dans le cerveau.
Aussi, selon nos yeux, le Soleil est luisant.
— (Mathurin Régnier, Satire IX (à Monsieur Rapin), dans les Œuvres de Mathurin Régnier, Londres, 1750, volume 1, page 147)
Moy-mesme en ce discours qui fais le suffisant,
Je me cognoy frappé , sans le pouvoir comprendre,
Et de mon ver-coquin je ne me puis deffendre.
Variantes orthographiques
[modifier le wikicode]Voir aussi
[modifier le wikicode]- cochylis de la vigne sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
[modifier le wikicode]- « ver-coquin », dans Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827