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vacuité

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(Date à préciser) Du latin vacuitas (« espace vide, vacance (d’un emploi), exemption, absence »).
Singulier Pluriel
vacuité vacuités
\va.kɥi.te\

vacuité \va.kɥi.te\ féminin

  1. État de ce qui est vide.
    • Dans l'état de vacuité, la membrane muqueuse de l'estomac est d'une couleur grisâtre. Au moment où les aliments s'accumulent dans le réservoir gastrique, cette membrane devient rose, […]. — (Jules Béclard, Traité élémentaire de physiologie humaine, livre 1 : Fonctions de nutrition 4e éd., Paris : chez P. Asselin, 1862, p. 92)
    • Or, au lieu du vizir, les ouvriers, rassemblés pour l’accueillir, voient venir à sa place un chef de gendarmes, porteur de sa part d’un message lénifiant : les assurant de sa bonne volonté, le vizir, arguant de la quasi vacuité des silos de Karnak, promet aux ouvriers le versement prochain d’une quantité de grain correspondant à la moitié d’un salaire. — (Pierre Grandet, « Les grèves de Deîr el-Médînéh », dans Les régulations sociales dans l'Antiquité, sous la direction de Michel Molin, Presses universitaires de Rennes, 2006, p. 93)
    • Comment la vacuité et les ignominies de mon quotidien professionnel faillirent me pousser au fond du gouffre et pourquoi néanmoins je refusai d’y sauter. — (Alain Giraudo, Le respect qu’on se doit, 2014.)
    • La tentation est alors grande de conclure à la vacuité de la classe {1, 1}, seuls objets tridimensionnels avec moins de quatre points d’équilibre. — (François Lavallou, « Le Gömböc : Cet obscur objet du désir géométrique », Tangente no 182, mai-juin 2018, page 46.)
  2. (Bouddhisme) Notion bouddhique stipulant que tous les phénomènes sont vides (exempts, dénués) d’une existence propre et autonome.
    • Il s’agit en fait d’un ensemble de sutras, une quarantaine, qui traite de la réalisation de la sagesse (prajna) et développe la notion de vacuité. — (Pierre Crépon, Les Fleurs de Bouddha: Anthologie du bouddhisme, 1991.)
    • Ainsi, pour les courants du Grand Véhicule, puisque tout est vacuité, il n’existe pas de différence fondamentale entre le samsâra et le nirvâna. Le nirvâna est, en effet, le samsâra évacué ; et le samsâra, le nirvâna occulté par le voile des apparences. — (Quentin Ludwig, Le grand livre du bouddhisme, Éditions Eyrolles, 2012, page 244.)

Prononciation

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