Cette forme « cannibale », comme le formule Baudrillard, de la culture haïtienne continue aujourd’hui de saper et miner l’institution catholique : même le père Aristide, avant son élection à la présidence, affichait durant ses prêches, sur le dos de sa soutane, des vèvès, ces dessins mystiques du vaudou.— (Charles Najman, Haïti, Dieu seul me voit, 1994)
Le tracé des vèvè n’est pas donc extérieur au vaudou.— (Willy Apollon, Le vaudou : un espace pour les "voix", 1976, page 113)