(1820) Du latin torpedo (« torpeur, torpille »). Le mot latin est féminin mais le français adopte les mots en -o dans la classe des mots masculins, pour la voiture, ou l’automobile, il redevient féminin par ellipse de ces mots mais la règle n’est pas universelle.
Le torpédo, passé sous la carène d'un bâtiment, devait le faire sauter ou le détruire.— (Dictionnaire de marine avec huit planches par le vice-amiral Willaumez, 3e éd., Paris, août 1831, p. 550)
Les tubes de direction avaient la même longueur que les torpedos à lancer, et leurs diamètres étaient respectivement de 0m48 et de 0m59.— (Louis G. Daudenart, La guerre sous-marine et les torpedos, Bruxelles, chez C. Muquardt & Paris : chez Dumaine, 1872, p. 14)
Le lendemain matin, un torpédo militaire, gris et énorme, pénétra dans le jardin.— (Vercors, Le Silence de la mer, 1942, p. 25)
Ils en étaient toujours à errer dans Juba et à discuter de questions budgétaires quand une torpédo s'arrêta près d'eux.— (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. I, Gallimard, 1937)
Il trônait à l'arrière de son magnifique torpédo Delaunay-Belleville que le chauffeur de service démarre lui aussi à la manivelle, mais sans effort et toujours du premier coup !— (Anne Muratori-Philip, Jean-Claude Seven, 12 voitures qui ont changé l'Histoire, éd. Pygmalion, 2012)