tomber en quenouille
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (1606) [1] → voir tomber et quenouille
- La loi salique, instituée par les Francs depuis le VIe siècle, reposait sur la crainte que la couronne royale ne « tombe en quenouille », c’est-à-dire aux mains des femmes : la quenouille est un fuseau sur lequel on enroulait les fibres brutes destinées à être filées, ce travail de filature étant réalisé par les femmes.
Locution verbale
[modifier le wikicode]tomber en quenouille \tɔ̃.be ɑ̃ kə.nuj\ (se conjugue → voir la conjugaison de tomber)
- (1606) (Vieilli) (Péjoratif) Passer, par héritage, en la possession d’une femme.
Elle se tenait derrière le comptoir, car la royauté du cabaret Scharper’s était tombée en quenouille.
— (Paul Féval, Jean Diable, tome 1, 1862, Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits », page 49)Cette maison est tombée en quenouille.
Le royaume de France ne tombe point en quenouille.
- (1913) (Par extension) Tomber dans l’oubli, être laissé à l’abandon, péricliter.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Variantes
[modifier le wikicode]Quasi-synonymes
[modifier le wikicode]- Péricliter (2) :
- → voir finir en queue de poisson
Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Vosges) : écouter « tomber en quenouille [Prononciation ?] »
- Lyon (France) : écouter « tomber en quenouille [Prononciation ?] »
- Lyon (France) : écouter « tomber en quenouille [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (quenouille)
- [1] : « quenouille », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage