(Nom commun) Du grec ancien τάφος, táfos (« tombe ») avec le suffixe -ien : dans plusieurs langues, ces animaux sont appelées chauves-souris des tombes ou des tombeaux, bien qu’on les trouve aussi sur d’autres sites. On retrouve ce sens dans le nom scientifique.
(Antiquité) Qui a un rapport avec l’île ou les îles ioniennes de Taphos.
Toutefois c’est réellement un marchand ; il n’entreprend pas d’expéditions avec le dessein arrêté de surprendre et de piller un lieu, et sous ce rapport il se distingue du pirate tyrrhénien, krétois ou taphien.— (George Grote, Histoire de la Grèce, depuis les temps les plus reculés jusqu’à la fin de la génération contemporaine d’Alexandre Le Grand, tome premier, traduction par A.-L. de Sadous, Librairie internationale, Paris, 1864, page 343)
La flotte taphienne aux blanches rames a pour chef Mégès, fils de Phylée, venu des îles Échinades, que n’aborde jamais le nautonier.— (Euripide, Iphigénie à Aulis, traduction de G. Hinstin, dans Théâtre et fragments, tome second, Hachette, Paris, 1923)
(Zoologie) Genre de chauve-souris, comprenant plusieurs espèces de l’Afrique subsaharienne, y compris Madagascar, la Réunion, Maurice, les Comores.
Daubenton a décrit un taphien sous le nom de lérot volant : c’était une des chauves-souris qu’Adanson avait rapportées du Sénégal.— (Dictionnaire chronologique et raisonné des découvertes, inventions, innovations, perfectionnemens, observations nouvelles et importations en France dans les sciences, la littérature, les arts, l’agriculture, le commerce et l’industrie de 1789 à la fin de 1820, tome XV, Louis Colas, Paris, 1824, page 545)