tañva
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- Du moyen breton taffha (« goûter ; goût, soupçon »)[1], du vieux breton tamau (« fait de goûter, d’éprouver »), d’origine inconnue. À rapprocher du cornique tava (« sentir, toucher, tâtonner »), du moyen gallois tafaw (« regarde ! »)[2].
Verbe
[modifier le wikicode]tañva \ˈtãː.va\ transitif direct (voir la conjugaison), base verbale tañva-
- Gouter.
« [...]. Gwell eo deomp mont da gentañ d’e di da dañva e win ha da welet ha mat eo al lein a zo aozet dezhañ.
— (Lan Inizan, Emgann Kergidu 1, Éditions Al Liamm, 1977, page 155)- « [...]. Il vaut mieux que nous allions d’abord chez lui gouter son vin et voir si le déjeuner qu’on lui prépare est bon.
- (Par extension) Manger.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Dérivés
[modifier le wikicode]Forme de verbe
[modifier le wikicode]Mutation | Forme |
---|---|
Non muté | tañva |
Adoucissante | dañva |
Spirante | zañva |
tañva \ˈtãːva\
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe tañva.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe tañva.
« Tañva an dra-se, Izidor », eme ar mañsoner.
— (Youenn Drezen, Skol-louarn Veig Trebern III, Éditions Al Liamm, 1974, page 85)- « Goute cela, Isidore », dit le maçon.
Références
[modifier le wikicode]- ↑ Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
- ↑ Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 713