spirophore
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (1876) Mot constitué du latin spiro (« respirer ») et -phore (« qui apporte »). Cette invention et ce mot sont une invention de Eugène Woillez.
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
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spirophore | spirophores |
\spi.ʁɔ.fɔʁ\ |
spirophore \spi.ʁɔ.fɔʁ\ masculin
- (Médecine) Ancêtre du poumon d'acier, qui grâce à la compression rythmique de la cage thoracique provoque l'inspiration et l'expiration. Il fonctionnait manuellement à l'aide d'une pompe.
Ce fait permet de prévoir l'utilité du spirophore pour combattre l'asphyxie due à l'abondance de mucosités bronchiques.
— (« Du spirophore, appareil de sauvetage pour le traitement de l'asphyxie, et principalement de l'asphyxie des noyés et des nouveau-nés », mémoire lu par M. Woillez, séance du 26 juin 1876, le Journal de thérapeutique, édité par Adolphe-Marie Gubler, tome 3, 1876, p. 512)
Les autres applications sont nombreuses :
Chez les noyés, le spirophore serait supérieur à l'insufflation, laquelle n'envoie jamais que de l'air expiré, c'est-à-dire respiré, et peut en outre provoquer des ruptures.
Chez les nouveau-nés qui résistent si longtemps à l'asphyxie, un petit modèle du spirophore rendrait d'incontestables services.