soutage

Français

(XX^e siècle) Mot dérivé de souter, avec le suffixe -age

Singulier	Pluriel
soutage	soutages
\su.taʒ\

soutage \su.taʒ\ masculin

(Marine) Approvisionnement d’un navire en combustible destiné à sa propulsion, qu’il s’agisse de charbon, de produit pétrolier ou de gaz liquéfié.
- En 1937, la construction d’un dépôt d’hydrocarbures marque le début de la seconde vocation du port, le soutage et l’avitaillement en eau des nombreux navires qui utilisent le canal de Suez et la mer rouge. — (Djibouti, septembre 1978, dossier d’information économique du Ministère français de la Coopération, page 38)
- Avec l’utilisation de plus en plus répandue dans d’autres régions du monde de navires utilisant du GNL comme combustible et un nombre de parties concernées beaucoup plus important, il est apparu nécessaire de normaliser les opérations de soutage de GNL au niveau international. Une nouvelle norme ISO permettra aux navires fonctionnant au GNL d’effectuer des opérations de soutage de façon sûre et durable. — (Sandrine Tranchard, Nouvelle norme ISO pour la sécurité des opérations de soutage des navires fonctionnant au GNL, iso.org, 13 février 2017)
- À l’heure actuelle, les navires propulsés au GNL [gaz naturel liquéfié] sont principalement réapprovisionnés au niveau de sites de soutage fixes ou via des camions-citernes aux capacités bien plus limitées que le nouveau navire de soutage, précise Engie. — (Le premier navire conçu pour le soutage de GNL bientôt en activité, connaissancedesenergies.org, 7 mars 2017)

Allemand : Bunkerung (de) féminin
Anglais : bunkering (en)
Bulgare : бункеровка (bg) (bunkerovka)
Grec : πετρέλευση (el) (petrélefsi) pour du pétrole, ανθράκευση (el) (anthrákefsi) pour du charbon
Hongrois : bunkerezés (hu)
Néerlandais : bunkeren (nl)
Russe : бункеровка (ru) (bunkerovka)