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soupir de soulagement

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(Siècle à préciser) Composé de soupir, de et soulagement.

Locution nominale

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Singulier Pluriel
soupir de soulagement soupirs de soulagement
\su.piʁ.də.su.laʒ.mɑ̃\

soupir de soulagement \su.piʁ.də.su.laʒ.mɑ̃\ masculin

  1. Soupir qu’on laisse parfois échapper en ressentant un soulagement.
    • Dinarzade, après un soupir de soulagement, tel qu’on fait d’ordinaire au sortir d’une grande oppression ou d’un long ennui, joignit ses deux mains par-dessus sa tête (…) — (Antoine Hamilton, Les Quatre Facardins, rédigé entre 1695 et 1715 → lire en ligne)
    • — Oh ! s’écria le fils aîné avec élan, soyez tranquille, cher père, je vous promets que nous demeurerons les enfants de la France ; nous quitterons Phalsbourg pour aller là-bas ; nous resterons Français, quelque peine qu’il faille souffrir pour cela.
      Un soupir de soulagement s’échappa des lèvres paternelles. La main froide de l’agonisant serra d’une faible étreinte les mains des deux enfants réunies dans la sienne (…)
      — (G. Bruno, Le Tour de la France par deux enfants, 1877, chapitre III, page 10 → lire en ligne)
    • « Voilà sans doute, dit-il, ce qui vous appartient, monsieur ?
      — C’est cela même », répondit Torrès, qui prit vivement l’étui, et ne put retenir un énorme soupir de soulagement.
      — (Jules Verne, La Jangada, 1881, chapitre II, page 28 → lire en ligne)
    • Mais comment ne pas se rendre compte que chaque fois que l’homme a obtenu un commencement de liberté, il a eu peur, il a fui, il a renoncé à cette liberté, et a poussé de grands soupirs de soulagement de pouvoir remettre enfin son destin entre les mains de quelqu’un d’autre ? La liberté est la plus lourde charge dont on puisse accabler l’homme. Dans sa forfanterie, sa vanité, l’homme prétend vouloir être libre. — (Jacques Ellul, Éthique de la Liberté, Tome I, 1973)
    • Tandis que je traversais le cloître, l’humidité me pénétrait jusqu’aux os, et j’avançais le corps moulu par un sommeil inquiet. Bien que l’église fût froide, c’est avec un soupir de soulagement que je m’agenouillai sous ces voûtes, à l’abri des éléments, réconforté par la chaleur des autres corps, et de la prière. — (Umberto Eco, traduction de Jean-Noël Schifano, Le Nom de la Rose, 1982)