Le bois des sorbiers, au grain serré, est utilisé en ébénisterie.
Il semble même, par l’exemple des fruits des diospyros, du sorbier et du néflier, qu’on ne peut manger que blets, que plus l’acerbité a été grande, plus le fruit est susceptible de blessir régulièrement.— (Augustin Pyramus de Candolle, Physiologie végétale ou exposition des forces et des fonctions vitales des végétaux, vol. 2, 1832, p. 588)
Je m’efforçais d’imaginer les sorbiers sans leurs feuilles vertes d’une part, argentées de l’autre, sans leurs ombelles de fruits rouges.— (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 97)
Soudain, sans raison valable, elle se réveillait chez un tel parce que les sorbiers croulaient de fleurs musquées, chez un autre parce qu’un gel tardif avait rôti leurs blancs corymbes.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés). Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.
Nicolas Drapier, Sorbiers et alisiers, Actes Sud (Le nom de l’arbre) ed., 1997
Christian Meyer, éditeur scientifique, Dictionnaire des sciences animales, Cirad, Montpellier, France, 2025, [date de consultation : avril 2014], article sorbiers