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société de tempérance

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Composé de société et de tempérance.

Locution nominale [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
société de tempérance sociétés de tempérance
\sɔ.sje.te də tɑ̃.pe.ʁɑ̃s\

société de tempérance \sɔ.sje.te də tɑ̃.pe.ʁɑ̃s\ féminin

  1. Société qui a pour objet d’interdire l’usage des boissons alcooliques et fermentées.
    • 141 ouvriers ayant été observés à Preston, on trouva qu’en moyenne ils dépensaient en spiritueux 22 pour 100 de leur gain, un peu plus de onze livres et demie par an; 41 dépensaient de 25 à 75 pour 100 de leur gain; 12 étaient de la Société de tempérance, et s’abstenaient de toute liqueur forte. — Tel est en effet, le remède, et l’on comprend la ferveur, la propagande et l’utilité de ces associations. — (Hippolyte Taine, Notes sur l’Angleterre, Hachette, p. 290, 1872)
    • A la fin de 1829 on comptait déjà dans les États-Unis près de 1,000 sociétés locales réunissant 100,000 membres. En 1835, il y avait plus de 8,000 sociétés locales, 23 sociétés d’État et 1,000,000 adhérents. Les membres du Congrès eux-mêmes, dès 1832, s’étaient constitués en Société de tempérance. — (Société française de tempérance, La Tempérance : bulletin de l’association française contre l’abus des boissons alcooliques, p. 5, janvier 1873 → lire en ligne)
    • On peut donc continuer à boire de l'eau de Seltz sans crainte, […]. C'est un digestif, un stimulant de l'appétit, un philtre merveilleux qui donne à un vin médiocre les qualités d'un bon cru, et fait plus contre l'ivrognerie que toutes les Sociétés de tempérance. — (Stanislas Meunier, « Fabrication de l'eau de Seltz », Académie des Sciences, séance du 15 mai 1881, dans La Nature : revue des sciences, 9e année, Paris : chez G. Masson, 1881, p. 399)
    • Sans souci du lieu, il s’était retourné sur son banc et, chétif, avec de maigres gestes, il commençait un discours, un des prêches entendus aux réunions de la société religieuse de tempérance. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)

Traductions[modifier le wikicode]


Voir aussi[modifier le wikicode]