(1564)Antonomase de Saturne, les alchimistes ayant nommé ainsi le plomb parce qu’ils considéraient que c’était un métal froid, comme la planète (voir citation 1).
Le plomb que les Philosophes Chymiques nomment en leur langage Saturne, à cause que cette Planette Saturnine influë particulierement sur la semence du plomb, et luy imprime toutes ses vertus et proprietez ; tellement que le plomb est le vray Saturne de la terre, il est froid et sec [...]— (Pierre-Jean Fabre, L’abregé des secrets chymiques, Pierre Billaine, 1636, page 225)
De même le plomb fondu entre les mains & sous le nez des plombiers & des artisans de même genre, répand dans leur cerveau une vapeur de saturne, qui fait sur les esprits animaux ou la lymphe nervale le même effet de fixation qu’opère sur le mercure la vapeur du plomb fondu.— (Philippe Hecquet, La Médecine, la chirurgie et la pharmacie des pauvres, tome 2, 1740, page 75)
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Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage